Le lien surprenant : des pouces plus longs, un cerveau plus gros
Des chercheurs se sont penchés sur 94 espèces de primates, c’est-à-dire la grande famille des singes, en incluant les humains et même nos lointains ancêtres disparus. Et ils ont trouvé quelque chose de constant, une sorte de règle d’or : plus une espèce a de longs pouces, plus son cerveau est gros. C’est aussi simple que ça.
Ce n’est pas juste un hasard. Des petits lémuriens aux gorilles, jusqu’à nous, la tendance se confirme. Et même quand on retire les humains de l’équation, pour être sûr que nous ne faussons pas les résultats, le lien reste incroyablement solide. Ça donne à réfléchir, vous ne trouvez pas ?
Une évolution main dans la main, littéralement
Plus qu'une simple question de mouvement
Quand nos ancêtres font exception à la règle
Bien sûr, l’histoire n’est jamais parfaitement linéaire. Il y a des exceptions qui confirment la règle. Prenez l’Australopithecus sediba, un de nos très lointains cousins. Il avait un pouce étonnamment long pour la taille de son cerveau. Mais ça n’en faisait pas un champion de l’habileté pour autant.
Les études montrent qu’il n’était en fait pas très doué pour opposer son pouce aux autres doigts. Moralité : un long pouce sans la puissance cérébrale pour le commander ne garantit pas une grande dextérité. La main et le cerveau doivent vraiment travailler en équipe. C’est la preuve que l’un ne va pas sans l’autre.
De la main à la parole, un chemin partagé ?
Conclusion : l'intelligence au bout des doigts
Selon la source : earth.com