Le secret du thé vert et d’une vitamine contre alzheimer enfin révélé ?

Alors, de quoi s’agit-il exactement ? Des chercheurs de l’Université de Californie à Irvine ont mis le doigt sur une combinaison gagnante. D’un côté, il y a une substance au nom un peu compliqué, l’épigallocatéchine gallate, qu’on trouve tout simplement… dans le thé vert. De l’autre, il y a la nicotinamide, qui n’est autre qu’une forme de vitamine B3. Notre corps en fabrique naturellement et on la trouve aussi dans plein d’aliments du quotidien.

Ce qui est formidable, c’est que ces deux substances sont non seulement faciles à trouver, mais elles sont aussi considérées comme sûres pour la santé. Pas besoin de chercher un médicament rare et coûteux, la solution est peut-être déjà dans nos placards.

Pour comprendre, il faut imaginer que notre cerveau a besoin d’énergie pour bien fonctionner, un peu comme une maison a besoin d’électricité pour que tout marche. Pour faire son grand nettoyage et se débarrasser des déchets qui s’accumulent, le cerveau utilise une énergie spéciale appelée GTP (guanosine triphosphate).

Le problème, c’est qu’avec l’âge, et surtout dans le cas de maladies comme Alzheimer, le niveau de cette énergie GTP baisse. Résultat ? L’équipe de nettoyage du cerveau est au ralenti et les déchets, notamment les fameuses protéines bêta-amyloïdes, s’entassent et créent des dégâts.

Eh bien, l’association du thé vert et de la vitamine B3 agirait comme un super chargeur pour recharger les batteries en GTP !

Ce fameux GTP, on ne le connaissait pas si bien que ça. Les scientifiques le soupçonnaient d’être important, mais cette étude est la première à montrer clairement à quel point il est vital pour le nettoyage de nos cellules cérébrales. C’est un peu la source d’énergie qui alimente les éboueurs de notre cerveau.

Gregory Brewer, l’ingénieur qui a dirigé l’étude, explique que redonner de l’énergie aux neurones leur permet de retrouver cette fonction de nettoyage essentielle. C’est comme si on donnait un coup de fouet à une équipe fatiguée pour qu’elle puisse reprendre son travail efficacement.

C’est peut-être la meilleure partie de l’histoire. Pas besoin de courir à l’autre bout du monde. La première substance, on l’a dit, vient du thé vert, une boisson que beaucoup d’entre nous apprécient déjà.

La seconde, la nicotinamide (ou vitamine B3), se trouve dans des aliments très courants que vous avez sûrement déjà mangés aujourd’hui : les céréales, le poisson, les noix, les légumineuses (comme les lentilles ou les pois chiches) et même les œufs. On peut aussi la trouver très facilement en complément alimentaire dans n’importe quelle pharmacie. C’est une solution accessible à tous.

Bon, il faut quand même rester raisonnable et ne pas crier victoire trop vite. C’est une étape très importante, mais il faut garder en tête une chose : ces tests ont été faits en laboratoire, sur des cellules de souris. Ce n’est pas encore un traitement testé sur des êtres humains.

Le chemin est encore long avant de pouvoir en faire un médicament ou une recommandation médicale officielle. Les scientifiques doivent maintenant vérifier si cela fonctionne aussi bien chez l’homme, et à quelles doses. Donc, prudence. Mais l’espoir, lui, est bien réel.

Au final, que faut-il retenir ? Que la science avance, et parfois dans des directions surprenantes et pleines de bon sens. Cette découverte nous rappelle que notre cerveau est une machine formidable qui a juste besoin du bon carburant pour bien fonctionner, même en vieillissant.

L’idée qu’une simple tasse de thé vert et une bonne alimentation riche en vitamine B3 puissent un jour nous aider à nous protéger contre des maladies comme Alzheimer est une magnifique source d’optimisme. C’est une nouvelle piste qui s’ouvre, et elle nous montre encore une fois que prendre soin de soi au quotidien, c’est peut-être le plus beau cadeau qu’on puisse faire à notre cerveau.