Avec les beaux jours, l’envie d’une glace se fait souvent irrésistible. Pour qui surveille sa ligne ou sa santé après 50 ans, l’étiquette « sans sucre » sonne comme une promesse de plaisir sans contrepartie. Mais derrière ce marketing bien rodé, la réalité est souvent bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Derrière le 'sans sucre', un cocktail d'additifs ?
Car une fois le couvercle soulevé, que trouve-t-on vraiment ? Souvent, le sucre est remplacé par un cortège d’édulcorants de synthèse, dont les effets sur le microbiote et la santé à long terme font encore débat. Pour compenser le manque de texture et de goût, les industriels n’hésitent pas à ajouter des matières grasses, parfois de piètre qualité comme les huiles hydrogénées, des arômes artificiels et autres stabilisants. La liste des ingrédients s’allonge, et le produit final s’éloigne de la recette originelle que l’on imagine.
Le guide de survie en supermarché
Alors, comment s’y retrouver dans ce maquis d’étiquettes ? Pour la nutritionniste Clémence Lepetit, quelques réflexes simples permettent de déjouer les pièges. « Une liste d’ingrédients courte est presque toujours un gage de qualité », explique-t-elle. On privilégie les produits contenant des ingrédients que l’on pourrait avoir dans sa propre cuisine : du lait, de la crème, de vrais fruits. Il faut aussi garder un œil sur la teneur globale en sucre, qui, idéalement, ne devrait pas dépasser 15 grammes pour 100 grammes de produit.
Le fait maison, un retour aux sources salvateur
Face à ce constat, la solution la plus simple et la plus saine reste encore de la faire soi-même. Nul besoin d’être un grand chef : quelques ingrédients de base – des œufs, du lait, un peu de crème et le parfum de son choix – suffisent, même sans sorbetière. L’avantage est total : on maîtrise la quantité et la qualité du sucre, on évite les additifs et on redécouvre le goût authentique des choses simples. C’est une façon de reprendre le contrôle sur son alimentation, tout en se faisant plaisir.
Le sorbet, l'alternative fraîcheur ?
Et si l’on n’a ni le temps ni l’envie de se lancer dans une préparation maison ? Le sorbet, surtout s’il est artisanal, peut être une excellente alternative. Généralement moins gras et moins calorique qu’une crème glacée (autour de 130 kcal contre plus de 200 kcal), il a l’avantage d’être composé majoritairement de fruits, et donc de vitamines et de fibres. C’est une option fraîcheur à ne pas négliger, à condition de vérifier qu’il ne soit pas, lui aussi, surchargé en sirops de glucose-fructose.
l'art de la modération éclairée
Qu’il s’agisse de crème glacée ou de sorbet, acheté ou fait maison, la clé reste finalement la même : la modération. Une à deux boules, une ou deux fois par semaine, voilà une fréquence raisonnable pour intégrer ce petit plaisir dans une alimentation équilibrée. Car au fond, l’objectif n’est pas de se priver, mais de choisir en conscience pour que la gourmandise reste ce qu’elle doit être : un moment de pur plaisir, sans arrière-pensée.
Selon la source : passeportsante.net