Le secret des oméga-3 : et si c’était la clé pour comprendre alzheimer chez les femmes ?
Auteur: Mathieu Gagnon
Une différence surprenante entre les hommes et les femmes
Et ce qui est encore plus étrange, c’est qu’ils n’ont pas du tout observé ce même changement chez les hommes malades. C’est comme si le rôle de ces graisses dans la maladie était complètement différent selon que l’on est un homme ou une femme. Une vraie énigme.
Les graisses, un coupable qu'on avait un peu oublié
D’ailleurs, une commission d’experts très sérieuse a estimé récemment que le « mauvais cholestérol » (le LDL), celui qui transporte les graisses dans le corps, pourrait être responsable de 7% du risque de développer Alzheimer. Ça fait réfléchir, non ?
Que nous dit exactement cette nouvelle étude ?
Le résultat est sans appel : les malades d’Alzheimer avaient beaucoup plus de « mauvaises » graisses saturées et, à l’inverse, des niveaux bien plus bas de « bonnes » graisses insaturées, comme nos fameux oméga-3. C’est une découverte majeure qui confirme que l’équilibre des graisses dans notre corps est primordial.
Un conseil simple et pratique pour les femmes
Face à ces résultats, la scientifique qui a dirigé l’étude, Cristina Legido-Quigley, donne un conseil de bon sens : « Notre étude suggère que les femmes devraient s’assurer d’avoir un bon apport en acides gras oméga dans leur alimentation ».
Alors, comment faire ? C’est simple : en mangeant du poisson gras comme le saumon, le maquereau ou les sardines, ou en prenant des compléments alimentaires. Bien sûr, elle précise qu’il faudra d’autres études pour être sûr à 100% que changer son alimentation peut vraiment freiner la maladie, mais c’est une piste très encourageante et facile à suivre.
La recherche a trop longtemps ignoré les femmes
Même aujourd’hui, beaucoup d’essais pour de nouveaux médicaments contre Alzheimer ne font pas cette distinction. Résultat : on ne sait toujours pas vraiment pourquoi les femmes sont plus à risque, ni comment les aider au mieux. C’est une lacune immense que la science commence enfin à combler.
Vers des traitements enfin adaptés à chacune
Imaginez, un jour, des traitements non pas universels, mais personnalisés, qui tiendraient compte de votre sexe, de votre métabolisme. On n’y est pas encore, mais des études comme celle-ci sont le premier pas essentiel dans cette direction. L’espoir est là.
Conclusion : une petite graisse, un grand espoir
Surtout, c’est un signe que la recherche avance et commence enfin à poser les bonnes questions. Et ça, c’est une excellente nouvelle pour la santé de toutes les femmes.
Selon la source : sciencealert.com