Chute de cheveux à la rentrée : 5 conseils de dermatologues pour garder une chevelure forte cet automne
Auteur: Adam David
C’est un petit rituel de rentrée dont on se passerait bien. Les feuilles tombent, les jours raccourcissent, et nos cheveux aussi semblent décider de nous quitter, parfois par poignées. Ce phénomène saisonnier, bien que courant, n’est pas une fatalité. Une dermatologue canadienne, le Dr Geeta Yadav, a récemment partagé sur les réseaux sociaux une série de conseils pratiques pour traverser l’automne sans y laisser sa densité capillaire.
Les vraies raisons : l'été laisse des traces
Avant de chercher des solutions, il faut comprendre le coupable. Et souvent, il s’agit de l’été que l’on vient de quitter. Entre le soleil qui agresse le cuir chevelu, le sel de la mer et le chlore des piscines qui déshydratent la fibre, nos cheveux arrivent en septembre fragilisés, cassants, à bout de souffle. La chute automnale n’est souvent que la conséquence visible de ces agressions estivales. C’est une sorte de facture que la nature nous présente avec un peu de retard.
Repenser le rituel sous la douche
Alors, que faire concrètement ? Selon le Dr Yadav, tout commence par des gestes simples, presque machinaux. Le premier réflexe, souvent inconscient avec la baisse des températures, est d’augmenter la chaleur de l’eau. Une fausse bonne idée. Une eau trop chaude irrite le cuir chevelu et fragilise davantage le cheveu. La dermatologue insiste : la douceur doit être le maître-mot, que ce soit lors du shampooing, en massant le crâne sans l’agresser, ou au moment du séchage. On oublie le frottement vigoureux avec une serviette classique ; on préférera tamponner délicatement avec une serviette en microfibres pour absorber l’excès d’eau.
Au-delà du shampooing : les gestes qui comptent
La bataille ne s’arrête pas à la porte de la salle de bain. Les appareils chauffants – sèche-cheveux, lisseurs, boucleurs – sont à utiliser avec parcimonie. Sur un cheveu déjà fragilisé par l’été, la chaleur intense est un véritable coup de grâce qui favorise la casse. Et puis, il y a le nerf de la guerre, un facteur souvent sous-estimé : le stress. La rentrée est une période de reprise, de pression, et notre corps réagit. Ce stress peut directement déclencher ou aggraver une chute de cheveux. Apprendre à le gérer, c’est aussi prendre soin de sa chevelure.
Les soins en renfort, un coup de pouce nécessaire ?
Si ces gestes de bon sens forment la base, ils ne suffisent pas toujours à enrayer le phénomène. C’est là que les soins ciblés entrent en jeu. Sans attendre que la situation devienne critique, intégrer un shampooing fortifiant ou un sérum anti-chute peut faire une réelle différence. Ces produits ne sont pas des solutions miracles, mais ils agissent comme des alliés. Ils aident à renforcer le bulbe pileux, à stimuler la microcirculation du cuir chevelu et à favoriser la croissance de nouveaux cheveux plus robustes. C’est un soutien pour aider le cheveu à passer ce cap difficile.
Agir avant la chute libre
L’erreur serait d’attendre que le miroir ou la douche nous renvoient une image alarmante pour réagir. La prévention est sans doute la meilleure des stratégies. Adopter ces réflexes dès la fin de l’été permet de limiter les dégâts et de préparer ses cheveux à affronter le changement de saison plus sereinement. Finalement, prendre soin de ses cheveux à l’automne, c’est peut-être simplement une autre facette de prendre soin de soi, en écoutant les signaux que notre corps nous envoie.
Selon la source : aufeminin.com