Que signifie avoir ces deux fossettes dans le bas du dos ?

D’un point de vue purement scientifique, les fossettes de Vénus sont de petites dépressions sur la peau. Elles se situent à un endroit très précis : juste à la jonction entre le bassin et le sacrum (l’os plat à la base de la colonne vertébrale). C’est l’endroit où un os du bassin, l’épine iliaque postéro-supérieure, est le plus proche de la surface de la peau. C’est cette proximité avec l’os qui crée le petit creux visible.

Plusieurs facteurs expliquent leur présence :

• L’anatomie : C’est la raison principale. Elles sont causées par un ligament court qui relie la peau à l’os juste en dessous. Ce n’est donc pas une question de muscle.
• La génétique : C’est souvent une caractéristique héréditaire. Si l’un de vos parents en a, vous avez plus de chances d’en avoir aussi. On pense que c’est un trait génétique dominant.
• La corpulence : La quantité de graisse et de muscle peut jouer un rôle. Un faible taux de graisse corporelle et des muscles bien définis peuvent rendre les fossettes plus visibles, mais ne les créent pas.

Il est important de noter que ces fossettes n’ont aucun avantage pour la santé, ni aucun effet négatif. C’est simplement une particularité physique, purement esthétique.

Il est très important de ne pas confondre les fossettes de Vénus avec ce qu’on appelle la ‘fossette sacrée’. Les fossettes de Vénus sont deux creux symétriques, situés assez haut. La fossette sacrée, elle, est un seul petit creux, situé bien plus bas, juste au-dessus du sillon des fesses. Contrairement aux fossettes de Vénus qui sont totalement bénignes, une fossette sacrée peut parfois être le signe d’un problème sous-jacent au niveau de la colonne vertébrale, surtout si elle est accompagnée d’une petite touffe de poils ou d’une tache. En cas de doute, il est toujours bon de la montrer à un médecin.

Comme toute particularité physique un peu rare, les fossettes de Vénus sont entourées de mythes. Le plus répandu est qu’elles seraient un signe de bonne santé ou qu’elles amélioreraient le plaisir sexuel. Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir ces affirmations. C’est une jolie légende, mais qui reste une légende. Un autre mythe est que tout le monde en a, mais qu’elles ne sont pas toujours visibles. C’est faux. Leur présence dépend, comme on l’a vu, de l’anatomie et de la génétique de chacun.

Vous avez peut-être entendu parler des ‘trous d’Apollon’. En fait, il s’agit exactement de la même chose que les fossettes de Vénus, mais chez les hommes. C’est la même particularité anatomique, au même endroit. On leur a simplement donné un nom différent, jugé plus ‘masculin’, en référence au dieu grec Apollon. Mais scientifiquement, c’est la même chose.

Selon la source : healthline.com