Question de science : comment définir le bien-être intestinal et quels en sont les mécanismes ?
Auteur: Adam David
On parle souvent d’une intuition qui vient des « tripes », d’un stress qui « noue l’estomac ». Et si ces expressions populaires cachaient une réalité biologique bien plus profonde ? Car notre bien-être, physique comme mental, pourrait bien dépendre de l’équilibre d’un monde invisible logé au cœur de nos intestins.
Un écosystème aussi unique qu'une empreinte digitale
Ce qui est fascinant, c’est l’échelle de ce territoire intérieur. La surface totale de notre tube digestif, de la bouche à l’anus, est environ seize fois plus grande que celle de notre peau. C’est dire à quel point notre « intérieur » est en contact direct avec ce que nous ingérons, et donc avec le monde extérieur.
Nourrir la bête : le rôle crucial des fibres
Le problème ? Nous en sommes collectivement très loin. Alors que les recommandations tournent autour de 30 grammes par jour, la consommation moyenne en France dépasse à peine les 15 grammes. Un déficit qui n’est pas sans conséquences pour l’équilibre de notre flore intestinale, qui se retrouve littéralement affamée.
Quand les antibiotiques sèment le désordre
Le terrain est alors laissé libre à des bactéries résistantes et opportunistes. La plus connue est sans doute Clostridium difficile, dont la prolifération peut provoquer des diarrhées sévères et persistantes, signe d’un microbiote en grande souffrance.
Bien plus que des maux de ventre
Les troubles du transit ne sont que la partie visible de l’iceberg. En coulisses, c’est tout notre état général qui peut être affecté par la santé de cet écosystème que nous hébergeons.
écouter son jardin intérieur
Selon la source : ouest-france.fr