La visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni a été pleine de faste, de cérémonies, et bien sûr, de petites polémiques. Mais alors qu’il rentrait aux États-Unis, le président américain a fait une révélation pour le moins surprenante. Au milieu des 160 invités triés sur le volet pour le grand banquet d’État au château de Windsor, il y avait une personne qu’il avait personnellement demandée de ne pas inviter. Une vendetta personnelle qui s’est invitée au milieu des toasts royaux.
Un parterre de stars et de puissants
Ce banquet, organisé par le Roi Charles, était l’un des événements les plus prestigieux de l’année. Autour de la table, on trouvait des grands noms comme Tim Cook, le patron d’Apple, le magnat des médias Rupert Murdoch, ou encore Sam Altman, le créateur de ChatGPT. Tout le gratin du monde des affaires et de la politique était là pour célébrer la ‘relation spéciale’ entre le Royaume-Uni et les États-Unis.
La révélation de Trump : 'Je ne le voulais pas là'
C’est dans l’avion présidentiel Air Force One, sur le chemin du retour, que Donald Trump a lâché le nom. La personne qu’il ne voulait absolument pas voir à ce dîner, c’était… le maire de Londres, Sadiq Khan. Le président n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié Sadiq Khan de ‘l’un des pires maires du monde’ et a affirmé avoir personnellement demandé qu’il ne soit pas sur la liste des invités. ‘J’ai demandé qu’il ne soit pas là. Il voulait être là, si j’ai bien compris, mais je ne le voulais pas‘, a-t-il déclaré aux journalistes.
La réponse du maire de Londres : une histoire bien différente
Mais du côté de Sadiq Khan, l’histoire est complètement différente. Selon la BBC, le maire de Londres ‘n’a ni cherché ni attendu d’invitation‘. Un proche du maire a balayé les propos de Trump d’un revers de main : ‘La politique de Trump est celle de la peur et de la division. Cela inclut le dénigrement de notre grande capitale’. Il a ajouté : ‘Londres est une réussite mondiale – elle est ouverte, dynamique et plus sûre que les grandes villes américaines. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles un nombre record d’Américains choisissent de s’installer à Londres’.
Une querelle qui ne date pas d'hier
Cette nouvelle passe d’armes n’est que le dernier épisode d’une longue guerre des mots entre les deux hommes. Leur querelle a commencé dès 2015, quand Sadiq Khan, qui est musulman, a condamné la proposition de Trump d’interdire aux musulmans d’entrer aux États-Unis. Depuis, les attaques n’ont jamais cessé. Trump a défié Khan à un test de QI, l’a accusé de mal gérer les attentats de Londres… De son côté, Khan avait autorisé le fameux ballon géant ‘bébé Trump’ à survoler Londres lors de la première visite du président en 2019.
Conclusion : même en visite officielle, Trump reste en campagne
Selon la source : bbc.co.uk