Le cauchemar de Poutine : la Russie pourrait perdre 25 % de sa population en 50 ans, selon de nouvelles projections alarmantes

Le malaise est tel que même les canaux officiels peinent à le dissimuler. Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, a lui-même lâché le mot : la situation est « catastrophique ». Un aveu rare, qui prend tout son sens quand on sait que les chiffres détaillés de la démographie ne sont, curieusement, plus rendus publics depuis plusieurs mois. Le silence comme symptôme d’une fièvre que l’on ne parvient plus à cacher.

Car les données, quand elles étaient encore accessibles, parlaient d’elles-mêmes. Avec un taux de natalité tombé à 1,41 enfant par femme en 2023, le pays est très loin du seuil de renouvellement des générations. L’objectif fixé par Vladimir Poutine lui-même, atteindre 2,3 enfants par femme d’ici 2030 pour, selon ses propres termes, « éviter l’extinction du peuple russe », ressemble aujourd’hui à une chimère.

Sur ce terreau déjà fragile, la guerre en Ukraine a agi comme un terrible accélérateur. D’un côté, une saignée humaine au front. Kiev avance le chiffre de plus d’un million de soldats russes tués ou gravement blessés, des hommes jeunes, en âge de fonder une famille. De l’autre, un exode massif. Des centaines de milliers de Russes, souvent les plus diplômés, ont fui le pays pour échapper à la mobilisation ou à la répression. Un double coup porté à la vitalité du pays.

Mais le pire serait encore à venir. C’est en tout cas ce que suggère ce fameux document confidentiel qui circulerait au sommet de l’État russe, et que le site spécialisé ukrainien *Defense Express* a relayé. La projection est vertigineuse : la Russie, qui compte aujourd’hui environ 144 millions d’habitants, pourrait en perdre près d’un quart au cours des cinquante prochaines années. On parle ici d’une chute de plus de 35 millions de personnes. Une hémorragie démographique d’une ampleur inédite pour un pays moderne.

Selon la source : geo.fr