Décoration et santé intérieure : comment choisir la bonne plante pour chaque pièce et éviter les placements qui nuisent à leur croissance

C’est souvent la grande oubliée de nos intérieurs. Peu de lumière, des courants d’air à chaque ouverture de porte… Un environnement hostile, en somme. Inutile d’y placer des plantes délicates qui réclament le soleil. Misez plutôt sur des championnes de la résilience : l’increvable sansevière (ou « langue de belle-mère »), le lierre qui se moque des zones d’ombre, ou encore le spathiphyllum et son élégance discrète. Elles apporteront une touche de vie sans vous demander l’impossible.

Le salon, c’est la pièce à vivre par excellence. Ici, on peut voir grand. C’est le terrain de jeu idéal pour les plantes à fort caractère qui structurent l’espace : un palmier Kentia pour la touche tropicale, un majestueux Monstera et ses feuilles découpées iconiques, ou un ficus à la silhouette d’arbre. L’erreur classique ? Transformer la pièce en une jungle monotone où toutes les plantes sont à la même hauteur. Pensez à varier les plaisirs : une grande plante au sol, des plus petites sur une étagère, et pourquoi pas une suspension pour habiller un angle mort.

Entre la chaleur des plaques et la lumière souvent généreuse, la cuisine est un microclimat parfait pour un mini-jardin aromatique. Basilic, persil, menthe, ciboulette… Non seulement ils s’y plaisent, mais ils sont aussi à portée de main pour improviser un plat. Le seul impératif : les tenir à bonne distance des sources de chaleur directe et des projections de vapeur. Un petit coup de ciseaux régulier pour les tailler, et ils repartiront de plus belle, encore plus touffus.

Mettons fin à une vieille légende urbaine : non, dormir avec des plantes ne vous privera pas de votre oxygène. C’est même tout le contraire. Certaines espèces comme le dracaena ou l’areca sont réputées pour leurs vertus purifiantes et contribuent à créer une atmosphère apaisante, propice au repos. Le seul vrai faux pas serait d’y installer des plantes au parfum trop puissant, comme la jacinthe. Si agréable en journée, leur fragrance peut vite devenir un intrus olfactif la nuit.

Humidité, chaleur, lumière souvent tamisée… Vous venez de décrire l’éden pour toutes les plantes qui rêvent de tropiques. C’est la pièce parfaite pour les fougères de Boston, les orchidées, les spathiphyllums ou même les étonnants tillandsias, ces « filles de l’air » qui n’ont pas besoin de terre. En revanche, oubliez vos cactus et succulentes. Originaires de milieux arides, ils détestent avoir les pieds dans l’eau et risqueraient de pourrir sur pied dans cet environnement moite.

Pour stimuler la créativité et favoriser la concentration, rien de tel qu’un environnement de travail un peu vivant. Pas besoin de grand-chose : un ficus sobre, un yucca graphique ou un beaucarnea au tronc sculptural suffisent à transformer l’atmosphère. Ce sont des compagnons de travail discrets mais efficaces, qui demandent peu d’attention mais apportent une touche de nature bienvenue pour oxygéner les idées.

Selon la source : ma-grande-taille.com