C’est un moment d’une intimité et d’une douleur extrêmes, que peu de gens ont le courage de partager. Erika Kirk, la veuve du militant conservateur Charlie Kirk, assassiné il y a quelques semaines, a raconté le moment où elle a vu le corps de son mari pour la dernière fois, à l’hôpital. Et dans cet instant de chagrin absolu, elle a remarqué un détail sur son visage. Un détail troublant, presque irréel, qui lui a apporté un étrange réconfort et a changé sa perception de la tragédie.
Un bref rappel de la tragédie
Le 10 septembre, Charlie Kirk, 31 ans, a été abattu alors qu’il s’exprimait lors d’un débat à l’Université de la Vallée de l’Utah. Le suspect, un jeune homme de 22 ans, a été arrêté. Dimanche dernier, un immense service commémoratif a eu lieu en Arizona, en présence de 60 000 personnes, dont Donald Trump. C’est là que sa femme, Erika, a prononcé un discours bouleversant.
Le moment à l'hôpital : 'J'ai vu l'homme que j'aime'
Dans son discours, mais aussi dans une interview au *New York Times*, Erika a raconté ce moment où elle a pu voir son mari après sa mort. ‘J’ai vu la blessure qui a mis fin à sa vie’, a-t-elle déclaré. ‘J’ai ressenti tout ce qu’on peut s’attendre à ressentir. J’ai ressenti le choc. J’ai ressenti l’horreur, et un niveau de chagrin que je ne pensais même pas exister’. Mais elle a ajouté : ‘Mais il y avait aussi autre chose. Même dans la mort, je pouvais voir l’homme que j’aime‘.
Le détail troublant : un 'demi-sourire de Joconde'
Et c’est là qu’elle a décrit ce détail si particulier. ‘Ses yeux étaient mi-ouverts‘, a-t-elle raconté au *New York Times*. ‘Et il avait ce demi-sourire entendu, comme celui de la Joconde. Comme s’il était mort heureux. Comme si Jésus l’avait secouru. La balle est arrivée, il a cligné des yeux, et il était au paradis’. Une vision presque mystique qui a profondément marqué la jeune veuve.
Le réconfort de savoir qu'il n'a pas souffert
Pour Erika, ce léger sourire sur les lèvres de son mari était un signe, ‘une grande miséricorde de Dieu dans cette tragédie’. Cela lui a apporté une conviction : ‘Quand j’ai vu ça, ça m’a dit que Charlie n’avait pas souffert‘. Une conviction renforcée par les paroles du chirurgien. ‘Même le médecin me l’a dit – c’était si instantané que même si Charlie avait été abattu dans la salle d’opération elle-même, rien n’aurait pu être fait’.
La vision d'une mort sans douleur et sans peur
Erika a insisté sur ce point, comme pour se rassurer elle-même et rassurer les milliers de partisans de son mari. Il n’a subi ‘aucune douleur, il n’y a eu aucune peur, aucune agonie‘, a-t-elle affirmé. ‘À un moment, Charlie faisait ce qu’il aimait, argumenter et débattre sur un campus (…) puis il a cligné des yeux. Il a cligné des yeux et a vu son sauveur au paradis’.
Conclusion : trouver la paix au milieu du chagrin
Selon la source : New York Times