La répartition de la graisse corporelle influence le cerveau de différentes manières
Auteur: Mathieu Gagnon
Quand la graisse des bras et du buste s'en mêle
Mais ce n’est pas tout. Pour les bras, il y a un autre lien qui a été découvert : une connexion avec un hippocampe plus petit. Et ça, c’est important. L’hippocampe, c’est un peu le disque dur de notre mémoire, essentiel pour fabriquer de nouveaux souvenirs. C’est aussi l’une des premières zones touchées par la maladie d’Alzheimer. Cette découverte pourrait donc aider à comprendre pourquoi certains disent que la graisse sur les bras est un facteur de risque, même quand le poids total reste raisonnable. C’est un vrai casse-tête, car d’un autre côté, certains liens semblaient protecteurs. Un vrai double jeu, si vous voulez mon avis.
La graisse des jambes et notre humeur
Pourquoi ? Les scientifiques ont une petite idée. La graisse du bas du corps produit une hormone appelée leptine, qui joue un rôle dans la sensation de faim. Il semblerait que des niveaux élevés de cette hormone puissent, en quelque sorte, brouiller les pistes dans notre centre des émotions. C’est comme si les messages chimiques envoyés par cette graisse perturbaient un peu la conversation entre nos neurones responsables de l’humeur.
Le véritable ennemi : la graisse cachée autour de nos organes
Cette graisse est la seule qui a été clairement associée à une détérioration des « câblages » du cerveau – ce qu’on appelle la matière blanche. Imaginez que votre cerveau est un réseau téléphonique ; la graisse viscérale semble abîmer les fils qui permettent aux informations de circuler. C’est d’ailleurs un des changements que l’on observe dans la progression de la maladie d’Alzheimer.
La raison ? Cette graisse produit beaucoup plus de molécules inflammatoires que les autres. C’est un peu comme si elle entretenait un petit feu constant dans notre corps, et que cette inflammation finissait par atteindre et endommager notre cerveau. C’est vraiment elle, la grande méchante de l’histoire.
Comment les scientifiques ont-ils trouvé ça ?
Ensuite, c’est un peu comme un jeu de piste : ils ont comparé les deux types d’images pour voir s’il y avait des correspondances. C’est ainsi qu’ils ont pu dessiner cette carte surprenante des liens entre les différents types de graisse et la santé de notre cerveau.
Attention, ne tirons pas de conclusions trop hâtives
De plus, la plupart des participants à l’étude étaient blancs. Il faudra donc refaire ces analyses avec des personnes d’origines plus diverses pour être sûr que les résultats s’appliquent à tout le monde. La science, ça avance pas à pas.
Conclusion : que faire de ces informations ?
Comment ? En agissant sur notre mode de vie. Une alimentation équilibrée, un peu d’activité physique régulière, un bon sommeil et une bonne gestion du stress sont les meilleures armes pour réduire cette inflammation silencieuse. L’idée n’est pas de devenir obsédé par son poids, mais de prendre soin de soi de manière plus ciblée et plus maligne, pour protéger ce que l’on a de plus précieux : notre cerveau et notre bien-être.
Selon la source : earth.com