Une protéine découverte par des chercheurs pourrait stopper les maladies du cœur
Auteur: Mathieu Gagnon
Ils ont trouvé une petite chose dans notre corps, une protéine, qui agit un peu comme un garde du corps pour le cœur. Une découverte majeure, surtout pour les personnes qui souffrent de diabète ou d’hypertension. Allons voir ça de plus près, avec des mots simples.
Quand le cœur se fatigue et s'épaissit
Le problème, c’est quand cet effort dure trop longtemps. Le cœur s’épuise. Cet épaississement, qu’on appelle hypertrophie, devient alors dangereux. On parle d’hypertrophie pathologique. C’est un peu comme si le muscle devenait si gros qu’il n’arrivait plus à bien fonctionner. Cela peut mener à des problèmes bien plus sérieux, comme l’insuffisance cardiaque.
Le diabète, un facteur de risque bien connu
C’est un cercle vicieux. Le cœur est déjà mis à rude épreuve et le diabète en rajoute une couche. C’est pour cela que cette nouvelle découverte est si importante pour des millions de personnes.
GADD45A : le nom à retenir de notre "protéine protectrice"
Alors, quelle est cette fameuse découverte ? Des chercheurs, menés par les professeurs Manuel Vázquez-Carrera et Xavier Palomer en Espagne, ont identifié une protéine au nom un peu compliqué : GADD45A. Pensez à elle comme un ange gardien pour votre cœur.
Cette protéine est connue pour aider nos cellules à gérer le stress. Les chercheurs se sont demandé : et si elle jouait aussi un rôle pour le cœur ? Ils ont donc mené des expériences sur des animaux et des cellules cardiaques humaines pour en avoir le cœur net. Et leurs résultats sont… eh bien, très prometteurs.
Que se passe-t-il quand le "garde du corps" est absent ?
Leur cœur a commencé à souffrir de fibrose (comme des cicatrices qui le rendent rigide), d’inflammation (une sorte d’irritation permanente) et de mort cellulaire. En gros, sans son protecteur GADD45A, le cœur s’abîme beaucoup plus vite. C’est la preuve directe que cette protéine joue un rôle de bouclier essentiel.
Et si on pouvait renforcer ce bouclier ?
Même lorsqu’elles étaient attaquées par des substances qui normalement provoquent de l’inflammation et de la fibrose, les cellules cardiaques enrichies en GADD45A ont beaucoup mieux résisté. Elles étaient partiellement protégées. C’est la première étape qui laisse penser qu’on pourrait, un jour, développer un traitement pour booster l’activité de cette protéine et ainsi ralentir la progression de la maladie cardiaque.
Conclusion : Un véritable espoir pour demain
Bien sûr, on en est encore au début. Il faudra encore beaucoup de travail avant de voir un médicament arriver en pharmacie. Mais c’est une piste très, très sérieuse. C’est le genre de découverte qui redonne espoir et qui nous montre que la science avance chaque jour pour nous aider à vivre plus longtemps, et surtout, en meilleure santé.
Selon la source : scitechdaily.com