Cancer du côlon chez les jeunes : un médecin recommande ces 7 aliments pour réduire le risque
Auteur: Simon Kabbaj
C’est un constat alarmant qui inquiète de plus en plus les médecins : le cancer du côlon, autrefois considéré comme une maladie de personnes plus âgées, est en forte augmentation chez les jeunes adultes. La prévention commence dans notre assiette. Ce que nous mangeons peut augmenter ou diminuer notre risque de développer cette maladie. Un gastro-entérologue, le Dr Reshma Rakshit, nous livre ses conseils et liste sept familles d’aliments à privilégier pour protéger notre intestin.
1. Les céréales complètes
Le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer est formel : consommer des céréales complètes réduit le risque de cancer colorectal. Leur richesse en fibres aide à maintenir un poids santé (un autre facteur de risque), à réguler le transit et à nourrir les bonnes bactéries de notre intestin. Pensez au riz brun, à l’avoine, aux pâtes et au pain complets, à l’orge, au quinoa… Essayez de remplacer les céréales raffinées (blanches) par leurs versions complètes le plus souvent possible.
2. Les haricots secs et les lentilles
Les légumineuses comme les haricots noirs, les pois chiches ou les lentilles sont de véritables trésors pour notre côlon. Elles contiennent des fibres et de l’amidon résistant, qui nourrissent notre microbiote et aident à produire des substances anti-inflammatoires. Remplacer une partie de votre consommation de viande rouge ou de charcuterie par des légumineuses est un geste simple et très efficace. En plus, c’est économique !
3. Les fruits
Une assiette colorée de fruits comme des pommes, des baies, des poires, des oranges… c’est idéal ! Ils apportent des fibres, mais aussi des polyphénols, des composés végétaux qui luttent contre le stress oxydatif et soutiennent un microbiote sain. Manger une variété de fruits régulièrement est un excellent moyen d’atteindre vos besoins quotidiens en fibres et de protéger votre intestin.
4. Les légumes
Le conseil est simple : essayez de remplir la moitié de votre assiette avec des légumes (non féculents) à la plupart de vos repas. Poivrons, carottes, salades vertes, tomates, épinards… Les fibres, le folate, le magnésium et les divers composés phytochimiques qu’ils contiennent aident tous à réduire le risque de cancer du côlon. Et n’oubliez pas : les légumes en conserve ou surgelés (sans sel ni sucre ajouté) sont aussi une très bonne option.
5. L'ail, les oignons, le brocoli et les choux de Bruxelles
Cette famille de légumes est particulièrement amie avec notre microbiote. Les légumes crucifères comme le brocoli et les choux de Bruxelles contiennent des composés (les glucosinolates) qui peuvent aider nos cellules à se réparer. L’ail et les oignons, eux, sont riches en fibres prébiotiques qui nourrissent nos bonnes bactéries. Pensez à en ajouter quelques fourchettes à vos repas plusieurs fois par semaine.
6. Les poissons gras
Les poissons gras comme le saumon, le maquereau ou les sardines sont pleins d’oméga-3, de puissants anti-inflammatoires. Plusieurs études ont montré qu’une consommation régulière de poisson gras était liée à une légère diminution du risque de cancer colorectal (environ 10 à 12 %). Privilégiez les cuissons au four. L’objectif est d’en consommer environ deux portions par semaine.
7. Les baies et le thé vert
Les aliments riches en antioxydants sont aussi très importants. Les baies (myrtilles, framboises, fraises…) sont pleines de polyphénols. Quant au thé vert, ses catéchines pourraient avoir des propriétés anticancéreuses, même si les études sont encore mitigées. Quoi qu’il en soit, remplacer les boissons sucrées par du thé non sucré ou de l’eau est toujours une bonne idée.
Et les aliments à éviter ?
L’Organisation Mondiale de la Santé est très claire : la viande transformée (jambon, saucisses, bacon…) est classée comme cancérigène. Il faut en consommer le moins possible. La consommation excessive de viande rouge est également classée comme ‘probablement cancérigène’. Enfin, les aliments ultra-transformés, les boissons sucrées et l’alcool sont aussi à limiter très fortement.
Conclusion : une approche globale pour un intestin en bonne santé
Selon la source : webmd.com