Une femme avait moins de 24 heures à vivre à cause d’une infection urinaire qu’elle avait prise pour une douleur musculaire
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une histoire qui fait froid dans le dos et qui sert d’avertissement à des millions de femmes. Lauren Carson, une jeune femme de 31 ans, pensait avoir une simple infection urinaire, une de plus. Mais cette infection, si fréquente et souvent banalisée, l’a conduite aux portes de la mort, ses organes commençant à lâcher les uns après les autres. Les médecins ne lui donnaient plus que 24 heures à vivre. Son témoignage est un rappel brutal qu’il ne faut jamais prendre à la légère les signaux que notre corps nous envoie.
Des symptômes banalisés et un mauvais diagnostic personnel
Tout a commencé en août avec les symptômes classiques d’une infection urinaire. Lauren a consulté son médecin, a pris des antibiotiques, mais son état ne s’est pas amélioré. Partie en vacances à Majorque, elle a mis sa fatigue sur le compte de la chaleur et de l’activité. Mais à son retour, une douleur intense dans le dos l’a clouée sur place, l’empêchant de travailler. ‘Je pensais que je m’étais froissé un muscle en courant, mais ce n’était pas ça du tout’, a-t-elle expliqué. C’était en réalité son corps qui criait à l’aide.
La course contre la montre : le choc septique
Sur les conseils de son médecin, elle s’est rendue à l’hôpital, et c’est là que tout a basculé. En l’espace de six heures, son état s’est dégradé à une vitesse foudroyante. ‘Je suis arrivée à l’hôpital et je suis entrée en choc septique en six heures, donc je ne me souviens de rien du tout’, raconte-t-elle. L’infection était passée dans son sang, provoquant une septicémie. ‘Je suis passée d’un scanner à un état de confusion totale, ne me souvenant de rien’.
Le vrai diagnostic : des calculs rénaux et une septicémie
Les médecins ont découvert la terrible vérité. L’infection urinaire non traitée avait provoqué la formation de six calculs rénaux. Ces calculs bloquaient le système, et l’infection s’était propagée dans tout son corps, déclenchant une septicémie, une réaction inflammatoire généralisée et potentiellement mortelle. Le verdict des médecins était sans appel : il fallait l’opérer d’urgence dans les 24 heures pour retirer les calculs et lui sauver la vie.
Les signes de la septicémie à ne jamais ignorer
Le cas de Lauren est un exemple tragique de la rapidité avec laquelle une septicémie peut s’installer. Selon le NHS (le service de santé britannique), les signes d’alerte qui doivent vous pousser à chercher une aide médicale immédiate sont :
- La confusion et un discours incohérent.
- Une peau pâle ou marbrée.
- Une éruption cutanée qui ne s’efface pas quand on appuie dessus avec un verre.
- De la fièvre.
- Des difficultés à respirer.
Il est important de noter qu’on peut avoir une septicémie sans présenter tous ces symptômes.
Le message de Lauren : 'Prenez les infections urinaires au sérieux'
Aujourd’hui en convalescence, Lauren veut partager son histoire pour que son calvaire serve de leçon. ‘Je n’aurais jamais pensé que ce serait si grave. Les infections urinaires sont si courantes chez les femmes, on ne s’attend jamais à ce que ce soit fatal’, a-t-elle déclaré. Son message est simple : ‘Si les antibiotiques ne fonctionnent pas après trois jours, vous devriez retourner chez le médecin et expliquer que l’infection n’est pas partie’. Elle insiste : ‘Prenez les infections urinaires plus au sérieux… et n’ignorez pas des symptômes comme la fatigue et la confusion’.
Conclusion : une leçon de vie payée au prix fort
L’histoire de Lauren est un rappel brutal que même les affections les plus ‘banales’ peuvent avoir des conséquences désastreuses si elles ne sont pas traitées correctement. En tant que femmes, nous avons tendance à banaliser les infections urinaires, à penser qu’il suffit de ‘boire plus d’eau’. Mais ce témoignage nous montre qu’il est crucial d’écouter son corps et de ne jamais hésiter à consulter si les symptômes persistent ou s’aggravent. Une vigilance qui, dans le cas de Lauren, aurait pu lui éviter de frôler la mort.
Selon la source : ladbible.com