Le cholestérol : un lien surprenant avec le risque de démence découvert par une étude majeure
Auteur: Mathieu Gagnon
Une enquête d'une ampleur inédite
Ce n’est pas une petite étude sortie de nulle part. Non, pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université de Bristol et de l’Hôpital Universitaire de Copenhague ont rassemblé les données de plus d’un million de personnes. Oui, vous avez bien lu, un million ! Ces participants venaient du Danemark, d’Angleterre et de Finlande. C’est cette ampleur qui donne autant de poids à leurs résultats. Quand autant de monde est étudié, les conclusions deviennent tout de suite beaucoup plus sérieuses.
La génétique comme une loupe sur les médicaments
Alors, comment ont-ils fait ? C’est là que ça devient malin. Plutôt que de suivre des gens pendant 40 ans, ils ont utilisé une méthode appelée « Randomisation Mendélienne ». Oubliez le nom compliqué. En gros, ils ont regardé des personnes qui ont la chance d’être nées avec des variations génétiques qui font que leur corps produit naturellement moins de cholestérol. C’est un peu comme si elles prenaient des médicaments anti-cholestérol, comme les statines, depuis leur naissance.
Cette astuce leur a permis de voir l’effet à très long terme d’un cholestérol plus bas, sans que le mode de vie (alimentation, sport…) ne vienne fausser les résultats. C’est une façon très intelligente de simuler les effets d’un traitement sur toute une vie.
Des résultats qui donnent de l'espoir
Mais alors, quel est le lien exact ?
Cette accumulation peut créer des petits caillots sanguins, et ces caillots sont l’une des causes connues de démence. En gros, un sang qui circule mal, c’est un cerveau qui souffre. Maintenir les ‘tuyaux’ propres semble donc essentiel.
Que faut-il en retenir pour l'avenir ?
Cependant, c’est une pièce de plus dans le puzzle. Cela nous encourage à prendre au sérieux notre santé cardiovasculaire pour protéger notre santé cérébrale. Et ça, c’est déjà une information très précieuse.
Conclusion : Un message d'optimisme pour nos neurones
Selon la source : scitechdaily.com