Une peau qui défie la biologie classique
Sous sa première couche de peau se cachent des cellules spécialisées, les iridophores, qui abritent des nanocristaux. C’est en jouant sur l’espacement de ces cristaux que l’animal modifie la façon dont la lumière est réfléchie. Un peu comme un musicien qui accorderait son instrument, le caméléon ajuste sa peau pour produire une couleur plutôt qu’une autre. Le résultat est bluffant de précision.
Se cacher, oui, mais pas seulement
Un thermomètre et un baromètre émotionnel à même la peau
Mais c’est surtout un livre ouvert sur ses émotions. Un mâle qui veut séduire une femelle ou impressionner un rival se parera de couleurs flamboyantes. À l’inverse, un animal stressé, effrayé ou malade virera au brun ou au gris terne. C’est un véritable code social, visible de tous.
Le mythe de l'arc-en-ciel infini
D’ailleurs, il est rare de voir un caméléon d’une couleur parfaitement unie. Sa peau se couvre le plus souvent de motifs, de taches ou de bandes qui complexifient encore son art de la dissimulation.
Conclusion : loin d'être seul dans le grand bal des illusionnistes
Ces stratégies, aussi diverses que fascinantes, nous rappellent une chose : dans la nature, ne pas être vu est souvent la meilleure façon de survivre.
Selon la source : geo.fr