Entre études et idées reçues, le grand flou
D’autres travaux, tout aussi sérieux, ne trouvent aucun lien significatif entre la possession d’un animal et le bien-être. Voire l’inverse. Une étude que nous avons menée au Canada pendant la pandémie de COVID-19 a même révélé que les propriétaires d’animaux rapportaient en moyenne un moral plus bas et un sentiment de solitude plus élevé que les autres. Preuve que l’équation n’est pas si simple.
Plus que l'animal, la qualité de la relation
À l’inverse, se sentir en phase avec son animal, lui trouver des traits de caractère communs ou simplement apprendre à vivre l’instant présent à ses côtés, voilà ce qui semble réellement bénéfique. C’est dans cette connexion authentique que se nicherait une partie des bienfaits psychologiques.
La face cachée de l'adoption : un fardeau sous-estimé
Notre étude a d’ailleurs montré que cet effet négatif était plus marqué chez les femmes, les parents de plusieurs enfants ou les personnes en situation financière précaire. Pour ces groupes, l’animal, loin d’être un soutien, pouvait devenir une source de stress supplémentaire dans un quotidien déjà bien rempli.
Quand la maladie et le deuil s'invitent
Et puis il y a le deuil, cette douleur profonde et parfois incomprise par l’entourage, lorsque le compagnon s’en va. Ces réalités, souvent passées sous silence, font partie intégrante de l’engagement. Il est crucial d’en avoir conscience avant de se lancer.
Répondre à leurs besoins pour nourrir le lien
Car un animal dont les besoins sont comblés est un animal plus serein, et c’est seulement à cette condition que la relation peut devenir mutuellement bénéfique. Quand ses besoins sont négligés, le stress gagne les deux camps, et le rêve d’une cohabitation heureuse peut vite tourner au vinaigre.
Conclusion : plus un engagement qu'un remède
Selon la source : theconversation.com