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Un nouvel espoir contre Alzheimer : un traitement novateur inverse la maladie chez les souris
Crédit: freepik

Changer de cible pour combattre la maladie

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Une nouvelle lueur d’espoir vient d’apparaître dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Des scientifiques ont réussi quelque chose d’incroyable : inverser les symptômes de la maladie chez des souris. Ce n’est pas encore un remède pour nous, les humains, mais c’est une avancée majeure.

Ce qui est vraiment nouveau, c’est la manière dont ils s’y sont pris. Au lieu de s’attaquer directement aux cellules du cerveau, comme on le fait d’habitude, ils ont décidé de se concentrer sur quelque chose de différent : les vaisseaux sanguins qui nourrissent notre cerveau. Une idée simple en apparence, mais qui pourrait tout changer.

Une approche complètement différente

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Cette nouvelle stratégie a été mise au point par une équipe de chercheurs de l’Institut de Bioingénierie de Catalogne (IBEC) et de l’Hôpital West China de l’Université du Sichuan (WCHSU). Leur secret ? Des médicaments d’un nouveau genre, si petits qu’on les appelle des « nanoparticules ».

Mais attention, ces nanoparticules ne sont pas de simples véhicules qui transportent un médicament. Non, elles sont le médicament lui-même. Les chercheurs les décrivent comme des « médicaments supramoléculaires ». Leur mission est de réparer la barrière protectrice du cerveau, une sorte de filtre très important qui contrôle ce qui entre et sort de notre tête.

Pourquoi les vaisseaux sanguins du cerveau sont si importants

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Il faut savoir que notre cerveau est un grand gourmand en énergie. Il consomme à lui seul près de 20% de toute l’énergie de notre corps ! Pour le nourrir, il dispose d’un réseau incroyablement dense de petits vaisseaux sanguins, comme des milliers de petites routes qui livrent le carburant à chaque cellule.

Ce réseau est protégé par ce qu’on appelle la barrière hémato-encéphalique. C’est un peu le gardien du cerveau : il le protège des toxines et des microbes. Quand ce système de protection et de livraison s’abîme, comme c’est souvent le cas avec Alzheimer, le cerveau souffre énormément.

Le « nettoyage » du cerveau qui ne fonctionne plus

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Dans la maladie d’Alzheimer, l’un des principaux problèmes est l’accumulation d’une protéine que l’on peut voir comme un « déchet ». Elle s’appelle amyloïde-β (Aβ). Normalement, le cerveau sait comment s’en débarrasser.

Mais avec la maladie, ce système de nettoyage tombe en panne. La protéine Aβ s’accumule alors entre les neurones, un peu comme du calcaire qui boucherait des tuyaux. Cela empêche les cellules du cerveau de communiquer correctement et finit par les endommager.

Des résultats spectaculaires observés chez les souris

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Pour tester leur traitement, les chercheurs l’ont administré à des souris génétiquement modifiées pour développer les symptômes d’Alzheimer. Et les résultats sont pour le moins saisissants. Avec seulement trois injections, ils ont vu des changements rapides.

Seulement une heure après l’injection, la quantité de protéine Aβ dans le cerveau avait déjà diminué de 50 à 60 %. Mais le plus impressionnant est l’effet à long terme. Une souris de 12 mois (l’équivalent d’un humain de 60 ans) a été traitée. Six mois plus tard, alors qu’elle avait un âge comparable à 90 ans pour un humain, elle avait retrouvé le comportement d’une souris jeune et en pleine santé. C’est tout simplement remarquable.

Comment le traitement « réinitialise » le système

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Alors, comment ça marche ? Le cerveau possède une protéine « gardienne » (appelée LRP1) qui est censée attraper les déchets Aβ et les escorter hors du cerveau. Dans la maladie d’Alzheimer, ce gardien est débordé et le système de transport se bloque.

Les nanoparticules des chercheurs agissent comme une sorte de bouton « reset ». Elles imitent le fonctionnement naturel du cerveau pour aider le gardien à se remettre au travail. En faisant cela, elles ne se contentent pas de nettoyer, elles réparent le système de nettoyage lui-même. Une fois la circulation rétablie, le cerveau peut recommencer à s’auto-nettoyer efficacement.

Conclusion : Un espoir prudent pour l’avenir

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Pour résumer, cette découverte est très excitante. Elle montre qu’en réparant les vaisseaux sanguins et la barrière protectrice du cerveau, on peut obtenir des résultats spectaculaires, du moins chez les souris. C’est une toute nouvelle façon de penser le traitement d’Alzheimer.

Bien sûr, il faut rester prudent. Ce qui fonctionne sur un animal ne fonctionne pas toujours sur l’homme, et le chemin est encore long avant d’imaginer un médicament pour nous. Mais cette avancée ouvre une porte pleine de promesses et donne un nouvel élan à la recherche. S’occuper de la « tuyauterie » de notre cerveau pourrait bien être l’une des clés pour vaincre cette terrible maladie.

Selon la source : scitechdaily.com

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