Melissa frappe la Jamaïque : devient l’ouragan le plus puissant à toucher terre de l’histoire dans l’Atlantique
Auteur: Simon Kabbaj
C’est un monstre d’une puissance inouïe qui s’est abattu sur les Caraïbes. L’ouragan Melissa, après avoir atteint la catégorie 5, a frappé la Jamaïque de plein fouet, écrivant une page sombre de l’histoire météorologique. Le pire est peut-être encore à venir. Le cyclone, bien que légèrement affaibli, poursuit sa route destructrice et menace désormais directement Cuba et les Bahamas avec des vents et des pluies diluviennes.
Une page d'histoire : l'ouragan le plus puissant à toucher l'Atlantique
Le 28 octobre, vers 13h, l’histoire a basculé. Melissa a touché terre à New Hope, en Jamaïque, en tant qu’ouragan de catégorie 5, le niveau maximum. Avec des vents frôlant les 300 km/h, il est devenu l’ouragan le plus puissant de l’histoire à toucher terre dans le bassin de l’Atlantique. Un événement d’une violence extrême qui a laissé l’île sous le choc. En soirée, bien qu’il ait été rétrogradé en catégorie 3, ses vents soufflaient encore à une vitesse terrifiante de 200 km/h.
Les prochaines cibles : Cuba et les Bahamas en état d'alerte
La trajectoire de Melissa ne laisse que peu de répit. Les prochaines régions sur sa route sont déjà en état d’alerte maximale. L’est de Cuba devrait être frappé dans la nuit de mardi à mercredi. L’ouragan est attendu comme une tempête de catégorie 4, ce qui reste extrêmement dangereux. Ensuite, ce sera au tour des Bahamas de subir la fureur de Melissa, qui devrait alors être un ouragan de catégorie 3, toujours capable de causer des dégâts considérables.
Un déluge de pluie attendu : jusqu'à 400 mm à Cuba
Au-delà du vent, c’est la pluie qui inquiète énormément les météorologues. Des précipitations diluviennes sont attendues sur le passage de l’ouragan. ‘Dans l’est de Cuba, les quantités de pluie pourraient atteindre les 400 mm d’ici jeudi’, prévient le météorologue Kevin Cloutier. Une telle quantité d’eau en si peu de temps fait craindre des inondations catastrophiques et des glissements de terrain meurtriers.
Des vents d'une violence inouïe
Le vent restera le principal danger. Les rafales attendues sont d’une violence extrême. ‘Du côté de Cuba, on parle de rafales qui pourraient dépasser les 200 km/h, mercredi’, ajoute Kevin Cloutier. « Pour les Bahamas, des rafales ou pointes dépassant les 150 km/h pourraient souffler de mercredi à jeudi ». Des vents de cette force sont capables d’arracher les toits, de déraciner les arbres et de transformer n’importe quel objet en projectile mortel.
Conclusion : des dégâts qui dureront des semaines
Le passage de Melissa sème la dévastation. Les experts s’attendent à des dégâts matériels considérables sur les infrastructures. De nombreuses pannes d’électricité sont à prévoir dans les trois régions touchées (Jamaïque, Cuba et Bahamas). Et le retour à la normale sera long et difficile. Les autorités préviennent déjà que les réparations des réseaux électriques et des routes pourraient prendre des semaines, voire des mois, laissant des centaines de milliers de personnes dans des conditions très précaires.
Selon la source : actualite.lachainemeteo.com