Une nouvelle thérapie prometteuse contre le COVID-19 : et si notre corps fabriquait lui-même sa protection ?
Auteur: Mathieu Gagnon
Les traitements actuels et leurs petits défauts
Le principal souci, c’est la logistique. Ces anticorps sont fragiles, un peu comme des produits frais. Ils doivent être conservés au froid en permanence, du laboratoire jusqu’au bras du patient. Vous imaginez la complexité pour les distribuer partout dans le monde, surtout dans les régions qui manquent d’infrastructures ? En plus, leur effet s’estompe avec le temps. Il faut donc constamment chercher des moyens de prolonger leur action.
L'idée géniale : l'ADN comme chef d'orchestre
Cette approche change tout. L’ADN est beaucoup plus stable que les protéines, donc plus besoin de cette fameuse chaîne du froid. C’est aussi moins cher à produire en grande quantité. On pourrait dire que c’est une façon de délocaliser l’usine à médicaments… directement à l’intérieur de notre corps. C’est assez fou quand on y pense.
Comment s'est déroulé l'essai clinique ?
Les participants recevaient une à quatre injections d’ADN codant pour deux types d’anticorps anti-COVID. Juste après l’injection, une brève impulsion électrique, appelée électroporation, était appliquée. Ça peut paraître impressionnant, mais c’est une technique qui aide simplement l’ADN à mieux entrer dans les cellules. Ensuite, tout le monde a été suivi de très près pendant 72 semaines. Oui, presque un an et demi !
Des résultats plus qu'encourageants
Autre point crucial : le corps n’a pas réagi contre le traitement lui-même. Les chercheurs n’ont trouvé aucun anticorps dirigé contre la thérapie, ce qui suggère une très bonne acceptation par l’organisme. Mais la vraie surprise, la cerise sur le gâteau, c’est la durée de l’efficacité. Contrairement aux anticorps traditionnels qui perdent leur effet assez vite, ceux produits grâce à l’ADN sont restés actifs pendant les 72 semaines complètes du suivi. C’est une protection incroyablement longue.
Conclusion : Vers une nouvelle ère pour les thérapies ?
On pense bien sûr à d’autres virus, mais aussi potentiellement à certains cancers ou maladies auto-immunes. C’est une porte qui s’ouvre sur une médecine plus accessible, plus simple à distribuer et peut-être plus efficace sur le long terme. C’est une avancée qui, je suppose, donne beaucoup d’espoir pour l’avenir.
Selon la source : medicalxpress.com