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Derrière la disparition de Françoise Hardy, le cancer du pharynx : ce mal de gorge qui ne doit pas être ignoré
Crédit: freepik

Un départ qui nous rappelle à l’essentiel

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La disparition de Françoise Hardy, icône de la chanson française, a brutalement rappelé l’existence d’une maladie souvent méconnue : le cancer du pharynx. Derrière le chagrin, une question de santé publique se pose, car les premiers signes de ce mal sont souvent discrets, voire trompeurs.

Le pharynx, ce carrefour méconnu de notre corps

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Le pharynx, ce n’est rien d’autre que le nom savant de notre gorge, ce carrefour stratégique entre les voies respiratoires et digestives. Le cancer peut s’y nicher à différents étages : tout en haut, derrière le nez (le nasopharynx), au milieu, là où se trouvent les amygdales (l’oropharynx), ou plus bas, vers le larynx (l’hypopharynx). Chaque localisation a ses propres spécificités, mais toutes partagent une même discrétion au démarrage.

Quand le mode de vie n’explique pas tout

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On attribue souvent certains cancers à des modes de vie spécifiques, mais d’autres facteurs peuvent aussi intervenir. Les médecins soulignent notamment le rôle de certaines infections virales, comme le papillomavirus humain (VPH), souvent lié aux cancers de l’oropharynx, ou encore le virus d’Epstein-Barr. Dans certains cas, une exposition professionnelle à des poussières ou à des produits chimiques peut également augmenter le risque.

Ce symptôme anodin qui doit vraiment alerter

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Alors, quel est ce premier signal d’alarme ? Souvent, il s’agit d’un mal de gorge qui s’installe. Pas une angine qui passe en quelques jours, mais une douleur ou une gêne persistante, une sensation de corps étranger qui ne part pas. On a tendance à la mettre sur le compte d’un rhume qui traîne, d’une irritation passagère. C’est précisément ce caractère anodin qui en fait le symptôme le plus piégeux et, sans doute, le plus important à surveiller.

Quand les autres signaux s’allument

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Si ce mal de gorge s’accompagne d’autres troubles, l’alerte doit être maximale. Une difficulté à avaler (ce que les médecins appellent dysphagie), un changement dans la voix qui devient rauque ou plus faible, l’apparition d’une boule palpable dans le cou… Ce sont autant de signaux que le corps envoie. Parfois, une douleur qui irradie vers l’oreille ou une perte de poids inexpliquée peuvent aussi s’ajouter au tableau.

Du soupçon au diagnostic, ne pas perdre de temps

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Le message est simple : face à l’un de ces symptômes qui dure plus de deux ou trois semaines, il ne faut pas attendre. Le premier réflexe est de consulter son médecin traitant. Celui-ci pourra procéder à un premier examen et, s’il a un doute, orienter vers un spécialiste ORL. Des examens plus poussés, comme un scanner ou une IRM, seront alors souvent nécessaires. Mais seule la biopsie, ce petit prélèvement de tissu, permettra de poser un diagnostic définitif.

Conclusion : Écouter son corps, une leçon de vie

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Le combat de Françoise Hardy, long et éprouvant, illustre la dure réalité de ce cancer. Mais il souligne aussi l’importance capitale d’un diagnostic précoce. Chirurgie, radiothérapie, immunothérapie… les options thérapeutiques existent et sont d’autant plus efficaces que la maladie est détectée tôt. Au fond, tout commence par une simple écoute de son corps et le refus de banaliser une gêne qui s’éternise.

Selon la source : aufeminin.com

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