Nous naissons avec deux peurs, et pas une de plus. D’où viennent toutes les autres ?
Auteur: Adam David
Le vertige et le fracas : notre héritage primitif
La seconde est tout aussi fondamentale : la peur des bruits forts et soudains. Un claquement de porte, un objet qui se brise, et le nourrisson sursaute, son cœur s’emballe. Ces deux réflexes ne sont rien d’autre que des mécanismes de survie archaïques, un héritage direct de nos ancêtres pour qui tomber d’une falaise ou être surpris par un prédateur était une menace bien réelle.
La grande contagion de la peur
Il suffit d’observer un parent se crisper à la vue d’une simple guêpe pour que le cerveau d’un enfant commence à associer l’insecte à un danger. Sans même en avoir conscience, nous absorbons les angoisses de notre entourage. C’est ce que la science nomme l’apprentissage social de la peur, un mécanisme puissant qui modèle notre perception du monde.
Quand l'expérience personnelle s'en mêle
Ces peurs, dites acquises ou conditionnées, se transmettent ensuite, parfois de génération en génération, comme des traditions invisibles. Elles deviennent des repères qui guident nos comportements, nous poussant à éviter des situations qui, souvent, n’ont plus rien de dangereux.
Peut-on désapprendre à avoir peur ?
D’autres approches, comme la méditation ou les techniques de relaxation, aident à calmer la réactivité de notre système nerveux. En apaisant le corps, on donne au mental l’espace nécessaire pour ne plus se laisser emporter par la panique.
Conclusion : reprendre le pouvoir sur nos angoisses
En prendre conscience, c’est déjà reprendre un peu de pouvoir sur elles. Ce qui ne devrait pas nous empêcher, bien sûr, de savourer le frisson d’un bon film d’horreur le soir du 31 octobre. Après tout, cette peur-là, au moins, on l’a choisie.
Selon la source : ma-grande-taille.com