le bouillon, ce vieux remède que la science s’arrache pour affronter l’hiver

Certaines recherches ont même validé son efficacité pour soulager les symptômes d’un rhume. Un bouillon chaud aiderait à fluidifier les sécrétions nasales, apportant un soulagement quasi immédiat. La science ne fait finalement que mettre des mots sur un geste de soin transmis de génération en génération.

Le résultat ? Un liquide hautement nourrissant, réputé pour prendre soin de nos articulations et, surtout, de notre microbiote intestinal, un pilier de notre système immunitaire. Des acides aminés comme la glycine et la glutamine viennent apaiser la paroi digestive, souvent mise à rude épreuve. On le recommande même parfois pour accompagner la santé féminine, notamment en post-partum, pour soutenir la régénération du corps.

Cette combinaison a l’avantage de réchauffer l’organisme et de stimuler la circulation sanguine. C’est le réflexe à adopter dès les premiers frissons pour aider le corps à se défendre et à mieux récupérer face aux agressions virales ou bactériennes.

L’important est de s’écouter et de varier les plaisirs. Le bouillon devient alors plus qu’un plat santé : c’est un moment de créativité culinaire, simple et accessible à tous.

Mais dans ce cadre, il redevient ce qu’il a toujours été : un geste de soin fondamental, un allié simple et puissant. En nous reconnectant à des savoirs anciens, le bouillon nous rappelle peut-être que les secrets d’une bonne santé sont parfois juste là, à mijoter doucement sur le coin du feu.