JD Vance se déguise en mème pour Halloween, les internautes disent tous la même chose
Auteur: Simon Kabbaj
C’est un geste d’autodérision auquel peu de gens s’attendaient. Le vice-président américain, JD Vance, a décidé de s’emparer d’un mème viral le tournant en dérision pour en faire son costume d’Halloween. Cette initiative a surpris tout le monde et a profondément divisé les internautes. D’un côté, ceux qui saluent son sens de l’humour. de l’autre, ceux qui crient à la ‘mort du mème’. Une chose est sûre, personne n’est resté indifférent.
L'origine du mème : une rencontre tendue avec Zelensky
Pour comprendre le costume, il faut remonter à une rencontre tendue en février dernier entre Donald Trump, JD Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Au cours de cet échange, particulièrement froid, le vice-président avait lancé à Zelensky, qui demandait plus d’aide : ‘Avez-vous dit merci une seule fois ?‘ (‘Have you said thank you once?’). Cette phrase a immédiatement fait le tour d’internet, et des mèmes, souvent générés par IA, ont commencé à fleurir, représentant un JD Vance moqueur avec une improbable chevelure bouclée et sauvage. C’est cette image virale qu’il a décidé d’incarner pour Halloween.
La vidéo d'Halloween : une mise en scène pleine d'autodérision
C’est dans une vidéo partagée sur TikTok que le vice-président de 41 ans a révélé son costume. On le voit ouvrir sa porte, affublé d’une perruque bouclée, et lancer aux caméras : ‘Joyeux Halloween, les enfants… souvenez-vous, dites merci !’. La vidéo enchaîne ensuite avec un clip de lui tournant sur lui-même sur l’air de la série ‘La Quatrième Dimension’ (‘The Twilight Zone’). Une référence directe et assumée au mème qui le caricature.
Les réactions positives : Il sait accepter une blague
Une partie d’internet a été agréablement surprise par ce coup d’éclat. Beaucoup ont salué sa capacité à rire de lui-même. ‘Ok, je ne suis pas du tout fan de JD Vance, je ne le serai jamais, MAIS c’est drôle… excellent travail Monsieur pour être drôle, c’était bien’, a écrit un internaute. D’autres ont commenté dans le même sens : ‘Regardez comme il sait accepter une blague’, ou encore ‘J’adore comment il trolle les trolls’. Pour eux, c’est une preuve d’intelligence et de recul par rapport à son image publique.
Les réactions négatives : Et voilà comment tuer un mème
Mais pour l’autre moitié d’internet, la réaction a été tout autre. C’est une règle tacite de la culture web : quand une personnalité politique ou une marque s’empare d’un mème, celui-ci perd instantanément tout son côté « cool » et subversif. « Et juste comme ça, le mème est ruiné », a déploré un utilisateur. Les commentaires de ce type ont afflué : ‘Comment tuer un mème 101’, ‘Cet homme sait comment tuer un mème’. Un autre a conclu avec philosophie : ‘Au moins, on peut maintenant dater le moment exact où le mème a cessé d’être drôle’.
Un moment de légèreté au milieu des controverses
Cette parenthèse humoristique intervient alors que JD Vance fait face à d’autres polémiques bien plus sérieuses. Cette semaine, il a été critiqué pour des commentaires sur la religion de sa femme, Usha. Lors d’un événement, il a expliqué qu’elle venait d’une famille hindoue ‘pas particulièrement religieuse’ et a partagé son espoir qu’elle soit un jour ‘touchée’ par le catholicisme, ce qui a été perçu par certains comme un manque de respect. Le costume d’Halloween a donc offert un bref moment de légèreté dans une actualité politique autrement plus tendue.
Conclusion : un coup de com' réussi ou la fin d'une blague ?
Au final, le costume de JD Vance est un coup de communication malin. Il lui a permis de montrer un côté plus humain et de maîtriser le récit autour d’une moquerie virale. Mais c’est aussi un exemple parfait de la relation complexe et parfois destructrice entre le monde politique et la culture internet. En s’appropriant la blague, il l’a désamorcée, mais l’a aussi, aux yeux de beaucoup, tuée dans l’œuf. Une chose est sûre : on parlera longtemps de l’Halloween où le vice-président des États-Unis a décidé de devenir un mème.
Selon la source : dailymail.co.uk