“Je l’ai laissée dans la baignoire” : le meurtre glaçant d’une fillette de 4 ans par la compagne de son père
Auteur: Adam David
C’est une phrase qui glace le sang, prononcée par une enseignante de maternelle censée protéger les enfants. Amber Lee Hughes, 29 ans, a reconnu être responsable du décès de la petite Nada-Jane Chatilla, 4 ans, la fille de son compagnon de l’époque. Jugée par la Haute Cour de Johannesburg, en Afrique du Sud, son procès révèle les détails d’un drame motivé par la jalousie, sur fond de passé trouble et de souffrances psychiques.
Le jour où tout a basculé
Selon ses aveux, recueillis en août 2025, elle aurait commis un acte ayant conduit à la noyade de l’enfant. “Après que la petite ait cessé de réagir, je l’ai laissée dans la baignoire, le robinet d’eau froide toujours ouvert”, a-t-elle froidement déclaré devant les juges.
L'horreur révélée par l'autopsie
Lorsque le corps sans vie de Nada-Jane a été retrouvé, l’émotion a été immense. L’autopsie a confirmé le décès par noyade, tout en révélant que la fillette avait subi des agressions d’ordre sexuel. Le rapport médico-légal fait état d’actes graves, ajoutant une dimension insoutenable à ce crime déjà dramatique.
Face à la justice, un aveu partiel
Après avoir nié les faits dans un premier temps, Amber Lee Hughes a fini par reconnaître sa responsabilité dans la mort de l’enfant. Si elle a admis le meurtre en août dernier, elle continue de contester les accusations d’agressions sexuelles. Pour sa défense, elle a évoqué un trouble de la personnalité borderline, tout en déclarant, avec lucidité : “Mais j’étais consciente de mes actes ce jour-là.” Elle a également affirmé avoir tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises après le drame.
Une enfance brisée en guise d'explication ?
Lors de l’audience du 27 octobre 2025, qui visait à déterminer sa peine, une assistante sociale a dressé le portrait d’une femme marquée par une vie difficile. On y apprend qu’Amber Lee Hughes a été victime de harcèlement et a déjà connu plusieurs épisodes de détresse psychologique. Un drame familial a aussi lourdement pesé : sa mère, dépendante à des substances, s’est suicidée six mois seulement avant le meurtre de Nada-Jane. Selon la professionnelle, l’accusée exprimerait aujourd’hui des remords sincères lors de leurs entretiens.
La douleur inextinguible d'un père
Pour le père de la victime, ces explications psychologiques ne changent rien à la réalité de sa perte. Dévasté, Elie Chatilla peine à trouver un sens à la justice des hommes. “Aucune peine ne pourra compenser ma perte”, a-t-il simplement déclaré, résumant le vide laissé par la disparition de sa fille. Déjà en août, après les aveux de son ex-compagne, ses mots étaient empreints d’une douleur infinie : “La justice que je recherche n’existe pas dans ce monde. La vraie justice n’aura pas lieu dans cette vie ou sur cette Terre, mais elle commence ici et aujourd’hui.”
Conclusion : un verdict en attente
La sentence d’Amber Lee Hughes, un temps attendue, a de nouveau été reportée. Le verdict final devrait être prononcé en février 2026. D’ici là, une famille reste suspendue à une décision de justice, sachant que rien ne pourra jamais vraiment effacer la brutalité de ce 23 janvier 2023.
Selon la source : femmeactuelle.fr