Une découverte majeure sur le vieillissement du cerveau
Comme le dit le professeur Jarome, la perte de mémoire touche plus d’un tiers des personnes de plus de 70 ans et c’est un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer. Son travail montre qu’en comprenant ce qui se passe au niveau moléculaire, on peut espérer un jour trouver de nouveaux traitements contre ces maladies.
Le rôle clé de deux zones du cerveau
Mais avec l’âge, ce système se dérègle dans deux zones importantes : l’hippocampe, qui gère la formation des souvenirs, et l’amygdale, qui s’occupe de nos souvenirs liés aux émotions. Le dérèglement n’est pas le même dans les deux zones, ce qui montre à quel point notre cerveau est complexe.
Comment les scientifiques ont « réparé » la mémoire
Dans l’amygdale, c’était l’inverse : le système devenait paresseux. Les chercheurs l’ont donc rendu encore moins actif, et là aussi, la mémoire s’est améliorée. C’est un peu contre-intuitif, mais cela prouve qu’en ajustant précisément ce mécanisme, on peut obtenir des résultats positifs.
Un gène de la mémoire « réactivé »
Ce gène est un peu spécial, car nous n’en avons qu’une seule copie active (celle héritée d’un de nos deux parents). Alors, quand cette unique copie se met en veille, on perd tous ses bénéfices. C’est comme si une ampoule importante s’éteignait dans notre cerveau.
La solution : une « gomme » pour l'ADN
Et ça a marché ! Une fois nettoyé, le gène s’est rallumé, il a été réactivé. Les rats plus âgés ont retrouvé une bien meilleure mémoire. Cela montre qu’il faut intervenir au bon moment, quand les choses commencent à se dégrader, pour que ce soit efficace.
Une vision plus large du vieillissement
Pour vraiment comprendre pourquoi notre mémoire décline ou pourquoi la maladie d’Alzheimer se développe, il faut avoir une vision d’ensemble. C’est en regardant toute la machine que l’on pourra un jour la réparer.
Conclusion : Un espoir pour l'avenir
Bien sûr, on parle ici d’expériences sur des animaux et le chemin est encore long avant d’avoir des traitements pour l’homme. Mais une porte vient de s’ouvrir. C’est une avancée qui nous donne de bonnes raisons d’espérer pour l’avenir de notre santé cérébrale.
Selon la source : scitechdaily.com