La revanche du chat noir : et si sa mauvaise réputation cachait une force insoupçonnée ?
Auteur: Adam David
Victime d’une malédiction tenace

Aux racines du mal : comment une bulle papale a scellé son destin

Cette diabolisation a ouvert la voie à des persécutions d’une violence inouïe. Torturés, brûlés vifs sur les bûchers, les chats noirs sont devenus les victimes expiatoires d’une société en proie à ses démons, un phénomène qui a atteint son paroxysme lors des grandes chasses aux sorcières de la Renaissance. Difficile d’imaginer une telle chose aujourd’hui, et pourtant, l’écho de cette sombre période résonne encore.
Dans les refuges, le poids des préjugés

Cette discrimination repose sur du vide. Aucune étude scientifique n’a jamais établi le moindre lien entre la couleur d’un chat et son caractère. Un chat noir n’est ni plus agressif, ni plus distant qu’un autre. Sa personnalité dépend de son histoire, de son environnement, de son vécu… pas de la nuance de son poil.
Sous la robe d’ébène, le secret des gènes

Ce mécanisme n’est d’ailleurs pas propre au chat. C’est exactement le même principe qui explique le pelage de la panthère noire. La nature, parfois, a ses petites obsessions.
Et si le noir était une armure ?

Une équipe du National Institutes of Health, aux États-Unis, a même poussé la recherche plus loin. Leurs travaux suggèrent que les chats noirs seraient plus résistants à certaines maladies, et notamment au virus de l’immunodéficience féline (FIV), l’équivalent du SIDA chez le chat. La mutation qui leur donne leur couleur appartiendrait à une famille de gènes impliqués dans la résistance aux virus.
Conclusion : Une douce revanche sur l’histoire
