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La voiture électrique à deux vitesses : pourquoi le monde ne roule pas au même rythme

 Auteur: Adam David
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La voiture électrique à deux vitesses : pourquoi le monde ne roule pas au même rythme
Crédit: freepik
Pour la première fois, la part de la voiture électrique a franchi le cap symbolique des 20 % des ventes mondiales au troisième trimestre 2025. On pourrait y voir le signe d’une révolution inarrêtable, portée par une conscience écologique globale. Pourtant, derrière ce chiffre record se dessine une planète coupée en deux, où certains accélèrent tandis que d’autres semblent caler au démarrage.

  La chine et l'europe, locomotives de la transition

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Crédit: freepik
Ce succès, il faut le dire, est largement porté par deux géants : la Chine et l’Europe. Le marché chinois, à lui seul, reste le principal moteur de cette croissance fulgurante. De notre côté du globe, sur le Vieux Continent, des politiques volontaristes, à l’image du leasing social en France, ont clairement donné un coup de fouet aux immatriculations. Cela rappelle une vérité simple : sans aides publiques et une fiscalité incitative, le véhicule électrique ne serait sans doute pas là où il en est aujourd’hui.

  Les états-unis et le japon, la prudence ou le retard ?

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Crédit: freepik

Le tableau est bien différent de l’autre côté du Pacifique. Aux États-Unis, sous l’administration de Donald Trump, moins encline à brusquer le moteur thermique, la part des électriques stagne sous les 10 %. Un score deux fois inférieur à la moyenne européenne. Le cas du Japon est encore plus frappant. Le pays, pourtant à la pointe de la technologie, reste l’un des marchés les plus réfractaires, avec des ventes qui peinent à dépasser les 3 % depuis 2019, et ce, malgré les efforts de l’État sur les infrastructures de recharge.

  Un décalage aux conséquences potentiellement lourdes

Un décalage aux conséquences potentiellement lourdes
Crédit: freepik

Alors, faut-il y voir une simple prudence ou un retard qui pourrait s’avérer dangereux ? La question est sur toutes les lèvres. Si les grands constructeurs mondiaux basculent massivement vers l’électrique dans la décennie à venir, les marques japonaises, par exemple, pourraient voir leur influence s’éroder sur des marchés clés. Ne pas prendre le train en marche pourrait leur coûter très cher.

  En europe, l'allemagne mène la danse en volume

En europe, l'allemagne mène la danse en volume
Crédit: freepik
Même en Europe, le paysage est contrasté. L’Allemagne s’impose comme la véritable locomotive, avec 133 000 unités vendues au troisième trimestre, soit le double de la France (67 000), pour une part de marché pourtant identique (18 %). Fait notable, la Grande-Bretagne, sortie de l’Union Européenne, est devenue une sorte d’eldorado pour les constructeurs chinois, qui profitent de l’absence de surtaxes douanières pour y écouler 124 000 véhicules sur la même période.

  La surprise danoise et la fin du mythe du froid

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Crédit: freepik
Mais la vraie surprise vient du nord. On cite souvent la Norvège en exemple, mais c’est le Danemark qui crée l’événement : 65 % de ses ventes de voitures neuves étaient électriques cet été. Un chiffre stupéfiant, plus de trois fois supérieur à la moyenne du continent. D’autres pays comme la Belgique, les Pays-Bas ou la Finlande affichent aussi des taux d’adoption élevés. Pour la Belgique, la fiscalité avantageuse des voitures de société y est pour beaucoup. Mais plus largement, le succès dans ces pays froids prouve une chose : l’argument du climat comme frein à l’électrique ne tient plus vraiment la route.

  Conclusion : une transition mondiale, des réalités locales

Conclusion : une transition mondiale, des réalités locales
Crédit: freepik
Si la tendance de fond vers l’électrique semble confirmée, son rythme d’adoption reste profondément lié aux politiques nationales, aux cultures industrielles et aux choix économiques. Le monde ne bascule pas d’un seul bloc. Cette transition, aussi globale soit-elle, se jouera avant tout sur des échiquiers locaux, où chaque pays avance ses pions à sa propre vitesse.

Selon la source : automobile-magazine.fr

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