Des chiffres qui parlent : près de 1 700 cancers évitables par an
Mais comment ça marche, concrètement ?
Ensuite, la lactation pousse les cellules des seins à se différencier pleinement, à atteindre leur maturité fonctionnelle. Des cellules plus matures sont souvent plus stables et moins susceptibles de subir des mutations anarchiques. Enfin, le processus d’allaitement lui-même favoriserait l’élimination de cellules potentiellement endommagées, un nettoyage naturel qui réduit les risques à long terme.
Le paradoxe français : une connaissance scientifique forte, une pratique faible
Ce décalage entre le savoir scientifique et les pratiques quotidiennes alarme les autorités sanitaires. Car chaque femme qui arrête d’allaiter plus tôt que souhaité, faute de soutien, est peut-être une occasion de prévention manquée. Le sujet n’est donc pas seulement intime, il est éminemment politique.
Un appel à l'action pour un véritable soutien
Cela passe par une meilleure formation des professionnels de santé, parfois démunis, par un accompagnement plus poussé en maternité et en ville, mais aussi par des mesures concrètes pour aménager les postes de travail. L’idée est simple : faire de l’allaitement non plus un parcours du combattant, mais une pratique sociale et sanitaire valorisée.
Conclusion : un choix personnel, un enjeu collectif
Selon la source : passeportsante.net