Trump suspend partiellement les aides alimentaires : 42 millions d’Américains en danger, enfants et seniors menacés de faim
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une nouvelle qui risque de plonger des millions de familles dans l’angoisse. L’administration du président Trump a annoncé qu’elle ne toucherait pas aux fonds d’urgence pour payer l’aide alimentaire fédérale en novembre. Selon une note interne obtenue par le média POLITICO, cette décision met en péril les prestations de près de 42 millions d’Américains qui dépendent de ce programme, le plus grand du pays pour lutter contre la faim. À moins d’un miracle du Congrès, les aides pourraient s’arrêter dès le 1er novembre.
Les raisons du refus : une affaire d'argent et de principe
Pourquoi une telle décision ? Le Département de l’Agriculture (USDA) explique dans sa note qu’il ne peut pas utiliser le fonds de prévoyance du programme d’aide alimentaire (SNAP). Ce fonds contient actuellement environ 5 milliards de dollars, mais il en faudrait 9 milliards pour couvrir tous les besoins de novembre. De plus, l’administration soutient que ce fonds est réservé aux véritables urgences, comme les catastrophes naturelles. Utiliser l’argent d’autres programmes d’aide, comme ceux pour les mères, les bébés ou les repas scolaires, n’est pas non plus une option car cela pénaliserait d’autres personnes vulnérables.
Un jeu de reproches politiques : "la faute des Démocrates"
Pour la Maison-Blanche, les responsables sont tout trouvés : les Démocrates. L’administration Trump les accuse d’avoir provoqué cette situation en votant à plusieurs reprises contre un projet de loi de financement temporaire. « Cette administration ne laissera pas les Démocrates mettre en péril le financement des repas scolaires et du lait maternisé afin de prolonger leur blocage », a écrit l’USDA dans sa note. Le message est clair : c’est un bras de fer politique, et l’aide alimentaire en est l’otage.
La colère des Démocrates : une offense "cruelle et illégale"
Du côté des Démocrates, la colère est immense. Les représentantes Angie Craig et Rosa DeLauro ont vivement réagi, affirmant que « le Congrès a déjà fourni des milliards de dollars pour financer le SNAP en novembre ». Elles accusent l’administration Trump de « prendre l’aide alimentaire en otage » pour 42 millions de personnes. « C’est peut-être l’offense la plus cruelle et illégale que l’administration Trump ait perpétrée jusqu’à présent », ont-elles déclaré dans un communiqué commun.
La réaction de Trump : les Démocrates sont des "âmes perdues"
Interrogé directement par POLITICO ce vendredi, le président Trump a renvoyé la balle, accusant une fois de plus ses adversaires. « Ce sont les Démocrates qui bloquent. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est d’être d’accord, et nous sommes prêts », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « C’est purement démocrate. Ils font de très mauvaises choses. Je pense que ce sont des âmes perdues, vous savez ce que c’est ? Ce sont des âmes perdues. »
Quelles sont les solutions possibles ?
Tout n’est pas perdu, mais le temps presse. Le Congrès pourrait voter une loi spécifique juste pour financer l’aide alimentaire pour le mois de novembre. Si le Sénat adopte un tel texte en début de semaine prochaine, la Chambre des représentants pourrait revenir pour l’approuver. Même certains Républicains, comme le représentant Don Bacon, se disent favorables à l’utilisation des fonds d’urgence pour éviter une crise. Il a déclaré : « Je pense que le Président et le GOP devraient faire ce que nous pouvons pour atténuer le mal fait par les Démocrates ».
Les États tentent de prendre le relais, mais à quel prix ?
Face à l’inaction fédérale, certains États comme la Virginie et Hawaï ont commencé à puiser dans leurs propres fonds d’urgence pour offrir une aide alimentaire. Cependant, cette solution n’est pas durable car les budgets des États sont limités. Pire encore, le gouvernement fédéral a déjà prévenu : les États qui couvriraient les coûts ne doivent pas s’attendre à être remboursés.
Des millions de familles prises au piège
Selon la source : politico.com
Cet article a été rédigé avec l’aide de l’intelligence artificielle puis révisé par un humain afin d’en garantir l’exactitude et la clarté.