Inactivité physique et précarité : les signaux d’alarme du diabète chez les adultes de Californie du Sud
Auteur: Mathieu Gagnon
Pourquoi la Californie du Sud est un cas particulier
Une nouvelle étude, parue dans JAMA Network Open, a fait le tri pour nous. Et figurez-vous que les résultats soulignent des liens très clairs : l’inactivité physique et la difficulté à se nourrir correctement sont vraiment au cœur du problème. C’est plus qu’une question de régime, c’est aussi une affaire d’accès et d’économie, enfin je suppose.
La méthode des chercheurs : un regard précis sur chaque quartier

Leur modèle a été incroyablement efficace, capable d’expliquer 96 % des variations de diabète entre les quartiers en Californie du Sud. Cela montre qu’ils ont vraiment mis le doigt sur les facteurs clés, vous voyez ?
Le coupable numéro un : l’absence totale d’activité physique

Franchement, voir ce chiffre me fait réfléchir. On pense souvent à l’alimentation d’abord, mais bouger, c’est peut-être la première défense, non ?
Quand l’économie et l’accès aux soins s’en mêlent

Et puis il y a ce facteur un peu bizarre : la consommation excessive d’alcool. Dans cette étude régionale, les chercheurs ont trouvé une association inverse de 11 %. Plus le taux de beuveries augmentait, moins la prévalence du diabète était haute. C’est contre-intuitif et cela ne veut absolument pas dire qu’il faut boire, mais plutôt que les facteurs les plus liés au diabète dans la région sont ailleurs, ou que ceux qui boivent beaucoup ont peut-être d’autres problèmes de santé qui les tuent avant l’apparition du diabète. Plus de recherche est clairement nécessaire pour comprendre cette anomalie locale !
Les différences marquantes avec le reste du pays
Le taux global de diabète est d’ailleurs très légèrement plus bas en Californie du Sud (11,29 %) que la moyenne nationale (11,52 %). Ces différences, même minimes, nous rappellent que les stratégies de prévention ne peuvent pas être les mêmes partout. Ce qui marche à New York ne marchera pas forcément à San Diego, c’est logique si on y pense bien.
Conclusion : Agir localement pour une meilleure santé

Espérons que ces données permettent aux décideurs d’investir où ça compte le plus, c’est-à-dire dans les parcs, les trottoirs et l’aide alimentaire, car la santé, c’est bien plus qu’une question de volonté individuelle.