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L’Ukraine face au scandale: Zelenskyy remanie son secteur énergétique après des fraudes massives
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le coup de tonnerre au sommet de l’énergie

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C’est un peu comme si, en pleine tempête, on découvrait que le toit fuyait de partout, et que l’argent censé le réparer avait disparu. Volodymyr Zelenskyy, le président ukrainien, a pris la parole samedi pour annoncer un remaniement d’envergure dans le secteur énergétique national. Pourquoi ? Parce que le pays est secoué par le plus gros scandale de corruption depuis que l’invasion russe a commencé en février 2022. Cela nous rappelle tristement que même en temps de guerre, certaines mauvaises habitudes persistent. Il fallait bien que quelqu’un tape du poing sur la table.Devant l’ampleur des sommes envolées—on parle de plus de 100 millions de dollars, imaginez!—le président a clairement dit qu’il fallait faire table rase. « Nous commençons la refonte des principales entreprises d’État du secteur de l’énergie », a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter). Il ne s’agit pas juste de changer quelques noms, mais bien de renouveler la gestion et de procéder à un audit complet des activités financières. C’est nécessaire, évidemment, mais je suppose qu’on se demande tous comment cela a pu arriver.

L’onde de choc : $100 millions détournés en temps de guerre

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Plus de 100 millions de dollars, soit environ 86 millions d’euros : c’est le montant faramineux qui aurait été détourné des entreprises énergétiques publiques. Cette révélation, rendue publique il y a seulement quelques jours, a provoqué une vague d’indignation absolument compréhensible. Pensez-y deux secondes : tandis que les Ukrainiens se battent pour leur survie, et que le pays dépend de cette énergie pour tout, y compris se chauffer et se défendre, des individus ont manifestement décidé de s’enrichir. C’est un vrai coup de poignard dans le dos de la nation, n’est-ce pas ?L’enquête, menée par le Bureau national anti-corruption d’Ukraine (NABU) pendant quinze longs mois, a mis en lumière des mécanismes particulièrement sournois, concentrés autour de l’opérateur nucléaire d’État, Energoatom. Cette compagnie est cruciale, puisqu’elle fournit à elle seule la moitié de l’énergie du pays. C’est un pivot stratégique, et c’est justement là que la pourriture s’est installée.

Le mécanisme des pots-de-vin : 15% de dessous-de-table

Comment fonctionnait cette fraude? Le NABU l’a expliqué clairement. Plusieurs personnes liées au secteur énergétique auraient exigé des pots-de-vin, qu’on appelle aussi des dessous-de-table, aux contractants d’Energoatom. Ces pots-de-vin représentaient entre 10% et 15% de la valeur totale des contrats. La menace était simple : si vous ne payez pas, soit votre paiement sera retardé indéfiniment, soit vous perdrez tout simplement votre statut de contractant. Une méthode de racket bien huilée, visiblement.Les suspects auraient créé, de l’intérieur, une sorte de structure de pouvoir parallèle au sein même de l’opérateur nucléaire. C’est ça qui est effrayant : ce n’était pas un petit vol occasionnel, mais un système organisé. Et malheureusement, certains de ces contrats concernaient des travaux essentiels, comme la construction de structures de protection pour mettre les infrastructures ukrainiennes à l’abri des frappes russes. L’ironie est amère.

Les conséquences immédiates : démissions ministérielles et sanctions

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Évidemment, face à un tel scandale, des têtes devaient tomber. Deux ministres ukrainiens ont d’ailleurs démissionné suite à cette enquête : Svitlana Grynchuk, la ministre de l’Énergie, et Herman Halushchenko, le ministre de la Justice. Ils ont tous deux nié toute implication, cela va sans dire, mais ils ont tout de même pris la porte. Quand l’opinion publique est aussi choquée, il faut bien des gestes forts.Mais ce qui est peut-être le plus frappant, c’est que le président Zelenskyy a dû sanctionner un de ses proches. Oui, vous avez bien lu. L’homme d’affaires Timur Mindich, décrit par les enquêteurs comme le cerveau présumé derrière toute cette machination, a été sanctionné par son ancien ami. Quel dilemme ! Mindich, lui, aurait déjà quitté l’Ukraine. Je suppose que c’est la preuve que personne n’est au-dessus des lois, même les amis du président, mais il est toujours décevant de voir ce genre de trahison.

Urgence chez Energoatom : un nouveau conseil de surveillance exigé « sous une semaine »

Le point central du plan de nettoyage de Zelenskyy, c’est Energoatom. L’entreprise est tellement vitale qu’on ne peut pas se permettre d’attendre. Samedi, le président a demandé l’installation d’un nouveau conseil de surveillance au sein d’Energoatom. Et pas dans six mois, non. Il a exigé que cela soit fait « sous une semaine ». Cette urgence souligne à quel point la situation est grave et à quel point la confiance doit être restaurée rapidement.Ce nouveau conseil aura pour mission de permettre la « refonte complète de la direction de l’entreprise ». Il s’agit de s’assurer que les dirigeants sont non seulement compétents, mais surtout intègres. C’est un travail colossal, je pense, mais absolument indispensable pour que le pays puisse continuer à fonctionner correctement face à l’agression russe.

Le grand remaniement s’étend : Ukrhydroenergo et Naftogaz

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L’assainissement ne s’arrête pas au nucléaire. Le président a bien compris que le problème pouvait être systémique. Par conséquent, il a également demandé des nominations rapides pour la direction d’Ukrhydroenergo, l’opérateur hydroélectrique du pays. L’eau, l’électricité, le nucléaire… tout doit être examiné à la loupe.En outre, il a aussi ordonné de préparer l’élection d’un nouveau conseil pour le fournisseur de gaz, Naftogaz. En gros, c’est l’ensemble de la colonne vertébrale énergétique de l’Ukraine qui est visé par ce grand nettoyage. On dirait que Zelenskyy veut envoyer un message très clair : la tolérance zéro est de mise. C’est une démarche courageuse et nécessaire pour maintenir la confiance des partenaires internationaux qui financent l’effort de guerre, sans parler de la population.

Un signal fort d’imputabilité

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Ce scandale, bien que profondément décourageant, révèle une volonté politique de ne pas laisser passer de tels abus, même lorsque le pays est concentré sur le front militaire. Les instructions données par Zelenskyy aux responsables gouvernementaux sont sans appel : « maintenir une communication constante et significative avec les organes chargés de l’application de la loi et de la lutte contre la corruption. »Ce qu’il faut retenir, c’est l’exigence d’une réponse rapide et juste. « Tout système de fraude découvert dans ces entreprises doit recevoir une réponse rapide et juste », a-t-il insisté. Cela va au-delà des démissions ; il s’agit de garantir la transparence et de rassurer à la fois les citoyens ukrainiens et la communauté internationale. Espérons sincèrement que ce grand remaniement permettra de remettre ces entreprises essentielles sur les rails, de manière honnête et efficace, parce que l’Ukraine n’a vraiment pas besoin de ce genre d’ennuis en ce moment crucial.

Selon la source : dw.com

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