Le médecin rappelle que l’ADN compte pour environ 20 à 30 % de notre espérance de vie totale. L’influence génétique est réelle, notamment sur le risque de maladie et la qualité du renouvellement cellulaire, mais elle ne fait pas tout. En clair, une longue vie « tient à la chance, mais vous pouvez améliorer votre chance » en agissant sur le reste : notre environnement et nos habitudes.
Les secrets des centenaires sont souvent simples
Adopter ces quelques habitudes, même de petits changements à première vue, ne garantit évidemment pas de devenir centenaire, mais augmente significativement la probabilité de fêter de nombreux anniversaires en bonne santé. Voyons les quatre piliers qu’il recommande d’intégrer sans attendre.
Règle n°1 : Briser la sédentarité au quotidien
Éviter les longues périodes assises, utiliser un bureau debout, repenser son trajet pour marcher davantage… C’est la somme de ces micro-ajustements qui fait la différence sur le long terme. Une étude a d’ailleurs démontré de manière frappante que faire environ 10 500 pas par jour pourrait réduire le risque de décès prématuré de près de 39 %.
Règle n°2 : Viser une assiette minimalement transformée
Le Dr Nye attire l’attention sur certains produits populaires comme le jambon ou le bacon, qui augmentent le risque de cancer colorectal. Il recommande en contrepartie d’augmenter l’apport en fruits, de privilégier l’huile d’olive comme source de lipides saine et de limiter les protéines animales, sans oublier de traquer le sucre ajouté, omniprésent dans la majorité des produits de consommation modernes.
Règle n°3 : Optimiser la qualité du sommeil
Pour le spécialiste, le facteur le plus déterminant reste la régularité. Se coucher et se lever à heures fixes, y compris le week-end, contribue grandement à optimiser la santé cardiovasculaire, mais aussi les fonctions cognitives. C’est le rythme biologique constant qui permet au corps de mieux se réparer.
Règle n°4 : Connaître son histoire médicale
La recommandation est claire : s’informer et réaliser des bilans médicaux réguliers permet d’agir de manière préventive. Que ce soit en adaptant son mode de vie ou en entamant un suivi plus serré, la connaissance de ses propres risques permet de prévenir l’apparition de maladies chroniques bien avant qu’elles ne deviennent un problème majeur.
le contrôle des 70 %
Si la génétique nous donne une base, c’est bien notre engagement à long terme envers ces habitudes simples qui permet de maximiser la durée et la qualité de notre vie. Comme le résume si bien le Dr Nye, en mettant cela en pratique, on donne un sérieux coup de pouce à la chance.
Selon la source : aufeminin.com