Peut-on vraiment effacer nos mauvais souvenirs pendant le sommeil ? La science s’en approche
Auteur: Mathieu Gagnon
Le sommeil, ce sculpteur de souvenirs
Leur expérience était assez maligne. Ils ont appris à des volontaires à associer des mots sans signification à des images déplaisantes. Puis, un peu plus tard, ils ont associé certains de ces mêmes mots à des images positives et joyeuses. Il y avait donc une compétition : un mot, deux souvenirs opposés.
Comment un son peut changer la donne
Le but n’était pas de tout affaiblir, non. L’idée était de voir si, en réactivant un mot lié à la fois à un mauvais et à un bon souvenir, le cerveau allait donner la priorité au plus récent, le positif. Et c’est exactement ce qui s’est passé. C’est un peu comme arroser une plante spécifique dans un jardin pour qu’elle pousse plus fort que les autres.
Au réveil, un changement subtil mais réel
Ce qui est encore plus touchant, c’est que même leur réaction instinctive avait changé. Face à ces mots, leur jugement à la volée était devenu plus positif. Cela montre que l’impact n’est pas que sur le souvenir conscient, mais aussi sur le ressenti émotionnel qui y est attaché. Un petit coup de pouce qui peut tout changer dans la façon dont on aborde le monde.
Conclusion : Une nouvelle voie, pas une gomme magique
Ce n’est pas une solution miracle, mais plutôt un coup de pouce délicat, une invitation pour notre cerveau à choisir une voie un peu plus douce. Et franchement, savoir que notre sommeil recèle un tel pouvoir… c’est déjà une pensée plutôt réconfortante.
Selon la source : earth.com