Santé Canada clarifie son avis aux voyageurs en Chine concernant le virus chikungunya
Auteur: Simon Kabbaj
Un avis de voyage concernant la Chine et une maladie virale, le chikungunya, a récemment semé le trouble. Plusieurs Canadiens se sont inquiétés en voyant ce qui semblait être une nouvelle alerte. Face à la confusion, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a dû intervenir pour remettre les pendules à l’heure. Il s’avère que l’avis n’est pas nouveau, mais qu’un petit pépin technique a tout embrouillé. Alors, que s’est-il vraiment passé et quels sont les pays pour lesquels il faut réellement être vigilant ?
L'origine du malentendu : un simple problème de formatage
L’histoire est assez simple. Un message sur un avis de voyage déjà existant laissait penser qu’une mise à jour avait été faite le mardi 18 novembre. En réalité, il n’en était rien. Un porte-parole de l’ASPC a contacté les médias pour clarifier la situation. ‘Il y a eu un problème de formatage sur l’avis qui a été identifié et corrigé ; par conséquent, l’avis de santé aux voyageurs indique maintenant avoir été mis à jour le 18 novembre’, a-t-il expliqué. Il a bien insisté sur le fait qu’il n’y a eu ‘aucune mise à jour du contenu réel’ de la page. La Chine, par exemple, figure sur cette liste depuis le mois d’août.
Quels sont les pays réellement concernés par l'avis ?
La dernière véritable mise à jour de l’avis remonte au mois d’octobre. À ce moment-là, l’ASPC a ajouté le Bangladesh et Cuba à la liste des destinations signalant un nombre de cas plus élevé que prévu. En revanche, la Bolivie, l’île Maurice, Mayotte et la Réunion en ont été retirées. Actuellement, les conseils de prudence s’appliquent donc pour les voyages vers les pays suivants : le Bangladesh, Cuba, Madagascar, le Kenya, la Somalie, le Sri Lanka et la province du Guangdong en Chine.
Qu'est-ce que le chikungunya et comment s'en protéger ?
Le chikungunya est un virus transmis à l’homme par des moustiques infectés. Les symptômes les plus courants sont la fièvre, des éruptions cutanées, de fortes douleurs articulaires, de la fatigue, des douleurs musculaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements. L’ASPC rappelle que les moustiques qui propagent ce virus « piquent de jour comme de nuit« . Il est donc recommandé de « prévenir les piqûres de moustiques à tout moment« . Pour cela, il faut utiliser un insectifuge, porter des vêtements longs de couleur claire et dormir sous une moustiquaire si le logement n’est pas bien protégé.
Un vaccin est disponible au Canada
L’avis de voyage rappelle également aux Canadiens qu’un vaccin contre le chikungunya est approuvé au pays. Avant de partir, le gouvernement conseille aux voyageurs de discuter des options de vaccination avec un professionnel de la santé. C’est particulièrement important pour les voyageurs enceintes ou les personnes de plus de 65 ans. Si vous développez des symptômes pendant ou après votre voyage, il est crucial de consulter un médecin, car les symptômes du chikungunya peuvent ressembler à ceux de nombreuses autres infections.
Conclusion : Une menace mondiale à ne pas sous-estimer
Selon la source : ctvnews.ca