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Comment les perruches nous apprennent à nous faire des amis : la prudence avant tout
Crédit: lanature.ca (image IA)

Se faire des amis, pas si simple !

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Se faire de nouveaux amis, c’est toute une aventure, n’est-ce pas ? On y va à tâtons, on observe… Eh bien, figurez-vous que les oiseaux font exactement pareil. Une nouvelle étude fascinante nous montre que les perruches moines, loin de se jeter tête baissée dans de nouvelles relations, prennent tout leur temps. Elles commencent par des interactions sans grand risque avant de se rapprocher. C’est une véritable leçon de prudence qui nous rappelle un peu notre propre façon de faire.

L’amitié, un pari risqué même pour les oiseaux

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Les perruches sont des créatures très sociales, un peu comme nous. Elles aiment avoir leurs copains, leurs partenaires avec qui passer du temps. Claire O’Connell, qui a mené cette étude à l’Université de Cincinnati, explique que ces liens forts les aident à être moins stressées et à mieux réussir leur vie de famille. C’est un avantage énorme.

Mais voilà le hic : approcher le mauvais congénère de la mauvaise manière peut vite tourner au vinaigre. Une beccade, une course-poursuite… Aïe. Il y a de vrais risques, et se tromper peut coûter cher. La sélection naturelle a donc probablement favorisé les plus prudents, ceux qui savent construire la confiance pas à pas.

Comment les chercheurs ont-ils espionné les perruches ?

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Pour comprendre comment ces amitiés naissent, les scientifiques ont eu une idée toute simple : mettre des perruches ensemble. Ils ont installé des groupes dans une grande volière. Certaines se connaissaient déjà, d’autres étaient de parfaits inconnus. C’était l’occasion parfaite d’observer les tout premiers moments.

Pendant des semaines, ils ont tout noté. Vraiment tout. Qui se perche à côté de qui ? Est-ce qu’ils se touchent le bec ? Se lissent les plumes ? Partagent-ils leur nourriture ? C’était un peu comme une émission de télé-réalité pour oiseaux, pour voir qui allait s’entendre avec qui. Ils ont ainsi analysé plus de 179 relations naissantes.

La patience est la mère de toutes les amitiés

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Et le résultat est sans appel. Les perruches qui ne se connaissaient pas y sont allées tout doucement. D’abord, elles gardent leurs distances. Puis, petit à petit, elles se rapprochent, se perchent côte à côte, un petit contact de bec par-ci, par-là. Ce n’est qu’après cette longue période d’essai, une fois la confiance installée, que les choses plus sérieuses comme le partage de nourriture ou le toilettage mutuel commencent.

En revanche, celles qui étaient déjà amies ? Elles ont sauté toutes ces étapes préliminaires. Pas de chichis entre copains, elles se sont tout de suite mises à l’aise. La différence était vraiment nette.

Ce que les perruches peuvent nous apprendre sur nous-mêmes

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Cette stratégie du « je teste d’abord », on la retrouve ailleurs dans le monde animal. Une étude sur les chauves-souris vampires en 2020 avait montré un schéma similaire. C’est sans doute une règle sociale assez universelle : on commence par des petits gestes sans conséquence pour voir si l’autre est digne de confiance.

Claire O’Connell l’a même vécu personnellement. En déménageant pour ses études, elle était un peu nerveuse à l’idée de se faire de nouveaux amis… et en même temps, elle observait ces perruches faire exactement la même chose. Elle a réalisé qu’elle pouvait sans doute apprendre quelque chose d’elles. Comme quoi, la nature est une source d’inspiration inépuisable.

Une leçon de prudence, pour les oiseaux comme pour nous

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Finalement, cette prudence est tout à fait logique d’un point de vue évolutif. Quand on ne connaît pas quelqu’un, on ne sait pas s’il sera amical ou hostile. Alors, on y va pas à pas. Un petit signe, une interaction simple, et on voit la réaction. Si ça se passe bien, on peut aller plus loin. Si non, on n’a pas pris trop de risques.

C’est exactement ce que nous faisons, non ? On commence par un café, pas par demander un grand service. Cette étude a aussi des applications très concrètes, notamment pour les zoos ou les refuges, pour aider les oiseaux à mieux s’intégrer en douceur. La grande leçon, que ce soit pour une perruche ou pour nous, c’est que les plus belles relations commencent souvent… par de tout petits pas.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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