La soirée du 20 novembre a été particulièrement éprouvante pour l’Ukraine. Dès le début de la soirée, une véritable nuée d’engins volants s’est abattue sur le pays, venant de plusieurs directions à la fois. On parle d’une attaque massive, l’une de celles qui empêchent de fermer l’œil. Si la défense a réalisé un travail titanesque pour protéger le ciel, certains coups ont malheureusement porté, causant des dégâts et des pertes humaines. Je vais vous détailler le déroulement de cette nuit agitée, en me basant sur les informations rapportées par l’agence Ukrinform.
Une attaque coordonnée depuis la Russie et la Crimée
Tout a commencé vers 18h00 ce jeudi. Selon les rapports de l’Armée de l’air des forces armées ukrainiennes, l’ennemi a lancé pas moins de 115 drones. C’est un chiffre énorme. Parmi eux, on comptait environ 70 drones de type « Shahed », ces fameux drones kamikazes, mais aussi des modèles « Gerbera » et d’autres types non identifiés. Ils ont été lancés depuis plusieurs points en Russie, comme Koursk ou Orel, mais aussi depuis la Crimée occupée. C’était une attaque multi-directionnelle, conçue pour saturer les défenses.
Une riposte efficace de la défense aérienne
Face à cette menace, la réponse ne s’est pas fait attendre. L’aviation, les troupes de missiles anti-aériens, et même les unités de guerre électronique ont été mobilisés. Sans oublier ces groupes mobiles de feu qui tirent depuis le sol. Le résultat est impressionnant : au matin du vendredi 21 novembre, les forces de défense avaient abattu ou neutralisé 95 drones sur les 115 lancés. C’est une prouesse technique qui a sans doute évité le pire dans le nord, le sud et l’est du pays.
Des impacts malgré tout : 19 frappes recensées
Malheureusement, aucun bouclier n’est totalement impénétrable. Malgré les interceptions, des drones ont réussi à passer. On rapporte 19 frappes sur 12 sites différents. De plus, il faut penser aux débris : même abattu, un drone tombe, et ses restes peuvent faire des dégâts. Des chutes de débris ont été signalées à quatre endroits. Ce sont souvent des moments de grande confusion où le danger vient littéralement de pleuvoir sur les toits.
Les civils et leurs maisons en première ligne
Ce sont les infrastructures civiles et les maisons privées qui ont le plus souffert. Les régions de Tchernihiv, Dnipropetrovsk, Kharkiv et Odessa ont été les plus touchées par ces frappes. On ne parle pas ici de cibles militaires isolées, mais bien de lieux de vie. Il y a, hélas, des victimes parmi la population civile. C’est toujours ce qui est le plus dur à entendre dans ces rapports militaires : derrière les statistiques de drones abattus, il y a des familles qui perdent leur toit ou pire encore.
Le drame de Zaporijjia : des bombes guidées meurtrières
La situation la plus tragique s’est déroulée à Zaporijjia. Là-bas, en plus des drones, l’ennemi a frappé avec des bombes aériennes guidées. Le bilan est lourd, très lourd. Selon Ukrinform, cinq personnes ont perdu la vie et huit ont été blessées. Les bombes ont touché des immeubles de plusieurs étages, un marché et un supermarché. Imaginez, des lieux publics, des lieux de vie… C’est une tragédie absolue pour cette ville déjà tant éprouvée.
Conclusion : La vigilance reste de mise
Selon la source : pravda.com.ua
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