Un haut gradé français avertit : la France doit se préparer à perdre des enfants, la guerre contre la Russie approche
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une déclaration qui a eu l’effet d’une douche froide lors du récent Congrès des maires de France. Le chef d’état-major des armées, le général Fabien Mandon, a tenu des propos d’une gravité exceptionnelle, évoquant la nécessité pour notre pays de se préparer à des sacrifices ultimes. Ses mots, soutenus par le gouvernement, dessinent un avenir incertain qui nous force à regarder la réalité en face. Mais pourquoi une telle alerte aujourd’hui et que signifie-t-elle vraiment pour nos familles ? C’est ce que nous allons voir.
Accepter l'impensable pour protéger la nation
Selon les informations rapportées par Euronews ce jeudi, le général Mandon n’y est pas allé par quatre chemins. Il a exhorté la France à faire preuve de « force d’âme » face à une Russie qui se prépare, selon lui, à une confrontation avec l’Occident d’ici 2030. Sa phrase la plus marquante résonne encore douloureusement : si le pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à « accepter de perdre ses enfants » ou à souffrir économiquement pour privilégier l’armement, alors nous courons à l’échec. C’est un langage militaire, cru, mais qui se veut lucide sur nos capacités à dissuader le régime de Moscou.
Le gouvernement fait bloc derrière son général
On aurait pu penser que le monde politique tenterait d’adoucir ces propos anxiogènes, mais c’est tout l’inverse. La ministre des Armées, Catherine Vautrin, a fermement soutenu le général Mandon ce jeudi. Sur le réseau social X, elle a expliqué que ces commentaires reflétaient le « langage militaire d’un chef » conscient que ses soldats risquent leur vie quotidiennement. Pour elle, notre responsabilité est double : tout faire pour éviter l’affrontement, mais s’y préparer sérieusement pour consolider notre « esprit de défense », cette force morale collective indispensable, selon elle, pour tenir bon.
Une levée de boucliers dans l'opposition
Comme vous pouvez l’imaginer, ces sorties n’ont pas du tout plu à l’opposition politique. À gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est dit en « désaccord total », estimant que ce n’est pas à un militaire de planifier des sacrifices qui seraient, selon lui, les conséquences d’échecs diplomatiques. Le communiste Fabien Roussel a dénoncé un discours « dangereux », préférant la paix à la logique de guerre. Même son de cloche à l’extrême droite : le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a souligné que peu de Français seraient prêts à « aller mourir pour l’Ukraine », remettant en question la légitimité de tels appels.
Un guide pour nous préparer au pire
Coïncidence ou timing calculé, le gouvernement a publié jeudi un guide intitulé « Tous responsables ». Ce document, élaboré par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, vise à préparer la population française à faire face à une « crise majeure ». Ce qu’il faut en retenir, c’est que l’État pourrait avoir besoin de chaque citoyen, que ce soit via les réserves opérationnelles ou simplement par une aide bénévole pour que le pays continue de tourner. C’est une manière très concrète de nous dire que nous sommes entrés dans une nouvelle ère d’incertitude.
L'OTAN tire aussi la sonnette d'alarme
La France n’est pas la seule à s’inquiéter de la tournure des événements. L’OTAN a récemment averti que la Russie pourrait être prête militairement pour une attaque majeure d’ici cinq ans. Mark Rutte, le chef de l’Alliance, a eu cette formule cinglante rapportée par Euronews : « Les illusions ne nous protégeront pas ». Il exhorte les pays membres à renforcer leurs capacités, notant que la Russie produit actuellement plus de munitions que l’alliance. « L’espoir n’est pas une stratégie », a-t-il martelé pour inciter l’Europe au réveil.
Conclusion : La paix, un bien fragile à protéger
Selon la source : euronews.com