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Nos amis les manchots en danger : une lutte acharnée pour le poisson contre les bateaux de pêche
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand les manchots et les bateaux de pêche se disputent le même repas

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Les manchots du Cap, vous savez, ces adorables oiseaux qui marchent en se dandinant, ne l’ont vraiment pas facile. Et non, la pression ne vient pas seulement de la météo ou des vagues. Le vrai problème, c’est quand la nourriture se fait rare. Là, ils finissent souvent par chasser exactement au même endroit que les grands bateaux de pêche commerciale.

Une toute nouvelle étude a suivi à la trace ces oiseaux près de deux îles sud-africaines pour voir où ils cherchaient leur repas. Et surtout, pour mesurer à quel point leurs trajets croisaient ceux des navires de pêche à la senne. Les résultats donnent un peu froid dans le dos.

Une étude pour y voir plus clair

Alors, des chercheurs ont décidé de se pencher sérieusement sur la question. L’équipe était dirigée par le Dr Jacqueline Glencross, une écologiste spécialiste des oiseaux marins à l’Institut écossais des océans. Ils ne voulaient pas juste savoir si les manchots et les bateaux se croisaient, mais avec quelle intensité ils se retrouvaient dans les mêmes coins de mer.

Le but était aussi de comprendre comment cette situation changeait d’une année à l’autre. Est-ce que c’est pire quand les poissons sont abondants ou, au contraire, quand ils manquent ? C’est une question cruciale pour la survie de ces oiseaux.

L’« intensité de chevauchement », une nouvelle façon de mesurer le problème

credit : lanature.ca (image IA)
Pour ça, les scientifiques ont mis au point une nouvelle mesure, un peu technique mais très maline : l’intensité de chevauchement. L’idée, ce n’est pas simplement de voir si un manchot croise un bateau. Non, ça va plus loin. Ça mesure combien de manchots et combien de bateaux se concentrent dans une même petite zone au même moment. C’est ça, le vrai point de pression.

Pour suivre les bateaux avec une grande précision, ils ont utilisé les signaux du système d’identification automatique (AIS), une sorte de GPS que tous les navires utilisent pour la sécurité. Ça leur a permis de cartographier l’activité de pêche avec une précision redoutable.

2016, une année noire pour les manchots

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Et les résultats sont assez parlants. Tenez, en 2016, une année où les anchois se faisaient très rares, près de 20% des zones de chasse des manchots se superposaient à celles des pêcheurs. C’est énorme. Cette année-là, l’intensité de chevauchement était très élevée parce que tout le monde, oiseaux et humains, était concentré sur les quelques rares bancs de poissons qui restaient.

Ce qui est intéressant, c’est que si on regarde juste la surface totale partagée, ça peut paraître modeste. Mais cette mesure est trompeuse. L’intensité, elle, montre la vraie pression sur la population. Et c’est ça qui détermine si les poussins dans les nids seront nourris ou non.

Des filets de pêche qui ne pardonnent pas

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Il faut comprendre comment ces bateaux pêchent. Ils utilisent une technique appelée « senne coulissante ». C’est un immense filet qui encercle un banc de poissons entier et se referme par le dessous, un peu comme une bourse. D’un seul coup, tout le banc est capturé. Vous imaginez bien l’impact pour les manchots qui chassaient juste là.

Même une seule prise peut vider une petite zone de toute sa nourriture. C’est pour ça qu’une vue à petite échelle est si importante. « Nous voulions une meilleure façon d’évaluer combien de manchots sont potentiellement impactés lorsque les pêcheries opèrent à proximité », a expliqué le Dr Glencross.

Une lueur d’espoir : des zones de protection enfin mises en place

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Heureusement, les choses bougent. L’Afrique du Sud a récemment mis en place de nouvelles limites à la pêche à la senne près des colonies de manchots les plus importantes, notamment autour des îles Robben et Dassen. Cette décision fait suite à un accord juridique qui a établi des zones de fermeture de la pêche pour dix ans.

Concrètement, ce sont des zones où la pêche est interdite toute l’année sur environ 20 kilomètres. Et devinez quoi ? Cette nouvelle carte des eaux protégées correspond parfaitement aux zones où l’étude a montré le plus de risques. C’est une excellente nouvelle, car cela peut pousser les bateaux à pêcher ailleurs, loin des points chauds où les manchots ont désespérément besoin de trouver de la nourriture rapidement pour leurs petits.

Un équilibre délicat à trouver pour l’avenir

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Au final, tout est une question d’équilibre. Les manchots font partie du patrimoine local et attirent les touristes, c’est indéniable. Mais la pêche, elle, fait vivre de nombreuses familles sur la côte. L’idée n’est pas d’opposer les uns aux autres. Grâce à des outils comme celui développé par cette étude, on peut cartographier précisément où et quand les conflits éclatent.

Cela permet de réduire les tensions, en gardant ouverts les zones de pêche à faible risque pour les oiseaux. Comme le conclut le Dr Glencross, cette recherche met en lumière pourquoi ces fermetures étaient nécessaires. Elles protègent les manchots exactement là où ils étaient le plus en danger. Un pas dans la bonne direction, je suppose, pour que les humains et les animaux puissent cohabiter un peu mieux.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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