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Lendemain de fête difficile : quand la science se penche sur les vrais remèdes contre la gueule de bois
Crédit: lanature.ca (image IA)

Affronter la veisalgie, ce mal du réveil

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Le réveil est souvent brutal. Après une soirée où les verres se sont enchaînés, le corps proteste bruyamment : tête pulsatile, nausées, sensation de fatigue écrasante. Cette misère post-alcoolique, désignée par le terme scientifique de veisalgie (que l’on appelle plus prosaïquement « gueule de bois »), est la manifestation d’un organisme en déséquilibre, luttant pour éliminer l’éthanol et ses sous-produits toxiques.

Face à ce supplice temporaire, les remèdes de grand-mère ne suffisent pas toujours. Que recommandent réellement les experts de la nutrition et de la médecine pour soulager efficacement les symptômes ? Loin des mythes, il existe une stratégie en trois points : hydrater, nourrir et apaiser.

L’urgence absolue : compenser la déshydratation

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L’alcool est un diurétique puissant, c’est-à-dire qu’il force le corps à évacuer l’eau, entraînant une déshydratation sévère et une perte cruciale de sels minéraux. C’est l’une des causes principales de la migraine matinale. La première des urgences est donc de boire, et de boire beaucoup, même si l’estomac se rebelle.

Privilégiez l’eau plate bien sûr, mais n’hésitez pas à la coupler avec des boissons qui aident à rétablir l’équilibre électrolytique. Des tisanes légères (menthe, camomille ou gingembre) peuvent soulager les nausées. Les jus de légumes mélangés, comme le jus de tomate, sont également excellents pour leurs apports en sels minéraux. Évitez par contre les jus de fruits trop acides, comme l’orange, qui risquent d’irriter une muqueuse gastrique déjà sensible.

Nourrir le corps : la stratégie des glucides légers

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L’idée de manger peut paraître aberrante en cas de nausées, mais elle est cruciale pour stabiliser la glycémie. Le foie, occupé à métaboliser l’alcool, ne peut plus réguler efficacement le sucre dans le sang, d’où le sentiment de faiblesse et le tremblement. Il faut donc privilégier des aliments doux et faciles à digérer.

Un bouillon salé – de poulet, de bœuf, ou même un simple bouillon de légumes – fait des miracles. Il apporte à la fois hydratation, sodium et nutriments légers. Même si l’appétit n’est pas au rendez-vous, essayez d’en prendre régulièrement, par petites quantités.

Les alliés sucrés et protéinés

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Les sucres naturels sont de grands alliés dans cette lutte. Miel ou sirop d’érable, consommés à la cuillère ou étalés sur une tranche de pain grillé, fournissent l’énergie nécessaire pour aider le foie dans son travail d’épuration. Côté protéines, si vous vous en sentez capable, un œuf poché est souvent recommandé. C’est un aliment riche, mais qui se digère très facilement et n’exige pas un effort trop grand du système digestif.

Apaiser la douleur : le rôle du repos et des médicaments

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Pour la douleur lancinante qui accompagne souvent la veisalgie, des médicaments anti-inflammatoires comme l’ibuprofène (Advil ou un générique) peuvent être utilisés pour soulager la migraine. Mais attention aux choix des molécules, certaines peuvent être plus dangereuses que bénéfiques (nous y reviendrons).

En fin de compte, rien ne remplace le temps. Le corps a besoin de repos total pour que le foie puisse finir son travail. Installez-vous dans l’obscurité ou sous une lumière tamisée, fuyez le bruit, et dormez. Dormir est une forme d’économie d’énergie qui permet de concentrer les ressources de l’organisme sur l’élimination de l’alcool.

Les pièges à éviter : le danger du « poil de chien »

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Dans le désespoir, certains adoptent la stratégie du « poil de chien » (reprendre un verre d’alcool pour soulager les symptômes). C’est une pente extrêmement dangereuse. Le soulagement, s’il existe, est illusoire et temporaire, et cela ne fait que surcharger davantage un foie déjà saturé. Laissez l’alcool de côté.

Par ailleurs, les aliments très gras, quoique réconfortants, sont à bannir. Ils mobilisent trop d’énergie digestive et peuvent provoquer des nausées supplémentaires. De même, les boissons et aliments acides sont des irritants inutiles pour l’estomac.

Attention aux médicaments et aux stimulants masqués

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Il est crucial d’être sélectif avec les traitements médicamenteux. L’acide acétylsalicylique (Aspirine), par exemple, est connu pour irriter la paroi de l’estomac, rendant les nausées et douleurs gastriques plus aiguës. Quant à l’acétaminophène (Tylénol), il solliciterait trop le foie qui est déjà à son maximum de travail en éliminant l’éthanol.

Étonnamment, même la caféine est déconseillée. Café, sodas, ou même certains remèdes de comptoir contre la gueule de bois qui en contiennent, sont à éviter. Stimulant, la caféine accentue la déshydratation et peut augmenter l’anxiété ou l’agitation. Enfin, il va sans dire que les somnifères ne font définitivement pas bon ménage avec l’alcool résiduel dans le système.

le meilleur remède reste la prévention

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Les stratégies d’hydratation, de nourriture légère et de repos constituent la meilleure ligne de défense une fois le mal fait. Elles permettent de traverser la veisalgie avec le moins de souffrance possible, en donnant au corps les outils nécessaires pour récupérer. Toutefois, face à ce désagrément universel, les experts le rappellent toujours : le remède le plus infaillible et le plus sain reste la modération. Boire de l’eau entre chaque verre et connaître ses limites est le seul moyen garanti d’éviter ce genre de matinée difficile.

Selon la source : passeportsante.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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