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Grippe aviaire H5N5 : premier décès humain enregistré aux États-Unis
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une triste nouvelle venue de l’État de Washington

C’est une nouvelle qui a de quoi interpeller. Le département de la Santé de l’État de Washington a annoncé ce vendredi une bien triste première : le décès de la toute première personne connue pour avoir été infectée par la souche H5N5 de la grippe aviaire. Un événement rare, forcément inquiétant, mais qu’il faut analyser avec calme.

La victime était hospitalisée depuis le début du mois de novembre dans le comté de King, luttant contre ce virus que l’on n’avait encore jamais vu chez l’humain. C’est un de ces cas où la nature nous rappelle qu’elle est pleine de surprises, pas toujours des bonnes.

Qui était la victime ?

credit : lanature.ca (image IA)
Par respect pour la famille, et c’est tout à fait normal, les autorités n’ont pas donné beaucoup de détails. On sait simplement qu’il s’agissait d’une personne âgée qui avait déjà d’autres soucis de santé. Ni son nom, ni son genre, ni son âge précis n’ont été communiqués. Et c’est mieux comme ça.

Cette discrétion nous rappelle que derrière les statistiques et les noms de virus compliqués, il y a avant tout des vies humaines, des familles en deuil. C’est l’essentiel à retenir.

Faut-il s’inquiéter pour le grand public ?

credit : lanature.ca (image IA)
La question que tout le monde se pose : est-ce que c’est le début d’une nouvelle épidémie ? La réponse des autorités sanitaires est claire : le risque pour le grand public reste faible. Très faible, même. Pour l’instant, rien, absolument rien, ne laisse penser que ce virus H5N5 peut se transmettre d’une personne à l’autre.

C’est la même situation qu’avec la souche H5N1, plus connue, qui a infecté quelques dizaines de personnes aux États-Unis ces dernières années, mais sans jamais provoquer de contagion interhumaine. Les personnes qui ont été en contact avec le malade sont surveillées, bien sûr, mais aucun autre cas n’a été détecté. C’est rassurant.

Comment l’infection a-t-elle pu se produire ?

credit : lanature.ca (image IA)
Alors, comment cette personne a-t-elle attrapé ce virus ? L’enquête a vite trouvé une piste très sérieuse. La victime possédait un petit élevage de volailles dans son jardin, avec différentes sortes d’oiseaux domestiques. Des analyses ont été faites sur ces animaux, et elles sont revenues positives à la grippe aviaire.

L’hypothèse la plus probable, c’est donc que la contamination vient de là. Soit par un contact direct avec ses oiseaux malades, soit avec leur environnement (le poulailler, par exemple), ou peut-être même par des oiseaux sauvages qui seraient venus leur rendre visite. Le risque est surtout pour ceux qui sont très proches des animaux.

Un petit mot sur ces virus au nom étrange

credit : lanature.ca (image IA)
On entend souvent parler de H5N1, H5N5… mais qu’est-ce que ça veut dire ? En fait, c’est un peu comme la carte d’identité du virus de la grippe. Les lettres H et N désignent deux protéines qui se trouvent à sa surface. Il y a plein de combinaisons possibles, mais la plupart ne se trouvent que chez les oiseaux.

Il est rare que ces virus passent chez l’homme, mais ça arrive. Surtout, comme on l’a vu, pour les gens qui travaillent avec des volailles ou qui passent beaucoup de temps près d’oiseaux. Le Département de l’Agriculture américain a d’ailleurs publié des guides pour aider les propriétaires d’oiseaux à repérer les symptômes et à se protéger.

L’importance de rester prudent et vacciné

credit : lanature.ca (image IA)
Pour conclure, cette histoire est un rappel. Un rappel tragique qu’il faut être prudent. Les autorités sanitaires insistent sur un point qui peut paraître surprenant : l’importance de se faire vacciner contre la grippe saisonnière, celle qu’on connaît tous.

Attention, le vaccin contre notre grippe habituelle ne protège pas de la grippe aviaire. Mais, et c’est crucial, il empêche de tomber malade des deux en même temps. Si cela arrivait, le risque serait que les deux virus se mélangent dans notre corps pour en créer un nouveau, potentiellement plus dangereux et capable de se transmettre entre humains. C’est un scénario catastrophe qu’on veut à tout prix éviter. Alors, ce simple vaccin annuel est un geste de protection pour soi, mais aussi pour tout le monde. Une petite piqûre pour une grande tranquillité d’esprit.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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