Aller au contenu
Nos animaux de compagnie attrapent nos maladies chroniques
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un mal silencieux qui touche aussi nos compagnons

credit : lanature.ca (image IA)

On est tous habitués à voir des publicités à la télévision pour de nouveaux médicaments miracles. Pour le diabète, l’obésité, l’hypertension, les maladies cardiaques… la liste est longue. On pourrait croire que ce sont des problèmes purement humains. Mais en fait, pas du tout.

Il se trouve que nos animaux de compagnie, et même les animaux sauvages, souffrent de plus en plus des mêmes maux. C’est une réalité assez troublante quand on y pense. Nos fidèles compagnons et la faune qui nous entoure sont eux aussi victimes de ces maladies chroniques.

Le grand oublié de la recherche scientifique

credit : lanature.ca (image IA)

Ces maladies, qu’on appelle les maladies non transmissibles (MNT), on les a étudiées sous toutes les coutures chez l’homme. C’est un sujet énorme. Mais pour les animaux ? C’est presque le silence radio. On n’en a quasiment pas parlé, ou si peu.

Heureusement, ça commence à changer. Une scientifique, Antonia Mataragka de l’Université agricole d’Athènes, a décidé de s’attaquer au problème avec son équipe. Elle pense qu’en comprenant mieux ce qui arrive aux animaux, on pourrait aussi améliorer notre propre santé. Après tout, nous partageons le même environnement, et il semblerait, les mêmes maladies.

Elle l’a dit elle-même dans une étude récente : « Les animaux souffrent de beaucoup des mêmes MNT que les humains, ce qui souligne que ces maladies sont une préoccupation essentielle pour la santé vétérinaire et publique ». Une évidence, non ? Pourtant, il a fallu du temps pour que ça percute.

La nature sous pression : quand nos actions rendent les animaux sauvages malades

credit : lanature.ca (image IA)

Pour les animaux qui vivent dans la nature, la situation est particulièrement grave. La pollution, la perte de leur habitat, l’étalement des villes, le changement climatique… Tout ça, c’est un stress énorme pour leur organisme. Et ce stress les rend plus vulnérables aux maladies.

Un exemple tout bête : l’obésité. Certains animaux sauvages en souffrent parce qu’ils se nourrissent de nos restes, souvent très caloriques. D’autres développent des cancers à cause des produits chimiques qui s’infiltrent partout dans l’environnement. Quand on détruit leur écosystème, on perturbe tout leur équilibre : carences alimentaires, système immunitaire affaibli… C’est un cercle vicieux. Même si certaines espèces s’adaptent, soyons honnêtes, la plupart luttent pour survivre.

Nos animaux d’élevage et de compagnie ne sont pas épargnés

credit : lanature.ca (image IA)

Et ce n’est pas mieux pour les animaux qui vivent directement avec nous. Le bétail, par exemple. On parle beaucoup de leurs conditions de vie, souvent dans des espaces très réduits, mais on oublie les maladies qui en découlent : la cétose, le syndrome métabolique, les boiteries… Ces maladies affectent leur bien-être, leur productivité et, au final, la durabilité des troupeaux. C’est une perte économique, mais surtout une question de souffrance animale.

Quant à nos animaux de compagnie, ils sont le reflet de nos propres vies. L’obésité et le diabète sont devenus monnaie courante, tout comme chez leurs maîtres. Et c’est sans parler des problèmes génétiques liés à la sursélection de certaines races. Pensez à ces pauvres chiens au nez écrasé, les brachycéphales, qui ont du mal à respirer toute leur vie.

Des chiffres qui font réfléchir

credit : lanature.ca (image IA)

Les résultats sont là, et ils sont assez déprimants. Le nombre d’animaux de compagnie obèses a tout simplement doublé, à cause de nos modes de vie sédentaires et de l’excès de friandises. Près de la moitié des vaches laitières souffriraient de cétose subclinique, une maladie métabolique silencieuse.

Et dans la mer, c’est encore pire. La pollution dans les estuaires industriels expose les animaux marins à des substances terribles comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les polychlorobiphényles (PCB). Le résultat ? Des tumeurs du foie. Le problème, c’est que quand on s’en rend compte, il est souvent déjà trop tard.

Une nouvelle approche pour un avenir plus sain

credit : lanature.ca (image IA)

Face à ce constat, que faire ? Attendre que la situation empire ? Heureusement, la chercheuse Antonia Mataragka propose une solution. Elle appelle ça un cadre « One Health/EcoHealth ». L’idée est simple, mais révolutionnaire : surveiller de près les animaux, les humains et leur environnement commun pour identifier les plus grands facteurs de risque.

Cette surveillance permettrait de diagnostiquer ces maladies beaucoup plus tôt. Et un diagnostic précoce, c’est souvent la clé pour une guérison possible. C’est un projet ambitieux, bien sûr. Il faudra des données, des tests, et surtout une vraie volonté politique.

Comme le dit Mme Mataragka, il faut avancer sur la santé animale, celle des écosystèmes et la santé humaine, toutes ensemble. C’est peut-être le seul moyen de garantir un avenir plus sain, pour nous comme pour eux.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu