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VIH : Des chercheurs découvrent pourquoi le virus est si tenace
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une avancée pour comprendre le VIH

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Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi, même avec tous les progrès de la médecine, le VIH reste une maladie si difficile à éradiquer complètement. Eh bien, des chercheurs de l’Institut de Virologie Humaine (IHV) aux États-Unis viennent de faire une découverte majeure qui nous éclaire un peu plus. Ils ont identifié un mécanisme bien précis qui aide le virus à se cacher et à persister dans le corps, même quand on suit un traitement efficace. C’est une pièce importante du puzzle qui pourrait, à terme, ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.

Le coupable inattendu : une cellule immunitaire qui en fait trop

Au cœur de cette découverte se trouve une petite cellule de notre système immunitaire appelée « cellule dendritique plasmacytoïde » ou pDC. Normalement, son rôle est de sonner l’alarme très tôt quand un virus nous attaque. C’est un peu le soldat d’élite de nos défenses. Le problème, avec le VIH, c’est que ces cellules deviennent complètement survoltées. Elles restent activées en permanence.

Cette suractivité constante n’est pas une bonne chose. En fait, elle provoque une inflammation continue dans tout le corps. Et cette inflammation, au lieu d’aider, finit par épuiser nos autres cellules de défense, les fameuses cellules T, qui sont censées combattre le virus. Du coup, affaiblies, elles laissent le VIH tranquille, lui permettant de se réfugier dans ce qu’on appelle des « réservoirs » viraux.

Comment les scientifiques ont-ils trouvé cela ?

credit : lanature.ca (image IA)

Pour arriver à cette conclusion, l’équipe de recherche, dirigée par les docteurs Guangming Li et Lishan Su, a travaillé d’arrache-pied pendant une décennie. Ils ont utilisé des modèles de laboratoire très sophistiqués, notamment des souris spéciales dont le système immunitaire a été modifié pour ressembler à celui de l’homme. C’est ce qu’on appelle des « souris humanisées ».

Mais ce n’est pas tout. Ils ont aussi analysé des échantillons de sang provenant de personnes vivant avec le VIH, pour s’assurer que ce qu’ils observaient en laboratoire se produisait bien chez les humains. C’est cette double approche qui rend leurs résultats si solides.

Des résultats très prometteurs en laboratoire

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Alors, qu’ont-ils fait exactement ? Les chercheurs ont essayé de calmer ces cellules pDC suractivées. Et les résultats ont été plutôt spectaculaires. En réduisant l’activité de ces cellules, ils ont vu que les cellules T, nos combattants, retrouvaient leur vigueur et leur efficacité pour lutter contre le virus. Mieux encore, la taille des réservoirs où se cache le VIH a commencé à diminuer. C’est une vraie bonne nouvelle.

Ils sont même allés plus loin en combinant cette approche avec un autre type de traitement, un « inhibiteur de point de contrôle immunitaire ». C’est un médicament qui aide à « réveiller » les cellules immunitaires épuisées. L’association des deux a donné des résultats encore meilleurs. Une sorte de double coup de pouce pour notre système immunitaire.

Pourquoi cette découverte change la donne

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Cette étude est vraiment importante car elle explique enfin pourquoi l’inflammation persiste chez les personnes sous traitement et pourquoi il est si compliqué de trouver un remède définitif. C’est un peu comme si le corps, en voulant trop bien faire, finissait par se tirer une balle dans le pied. Le système immunitaire s’emballe et, paradoxalement, aide le virus.

Le Dr Su l’explique très bien : « Nos recherches montrent que les efforts continus du système immunitaire pour combattre l’infection peuvent parfois se retourner contre lui-même ». L’idée, maintenant, serait de trouver un moyen de rééquilibrer ce système, de le calmer juste ce qu’il faut pour qu’il redevienne efficace sans s’épuiser.

Un espoir pour l’avenir, mais encore du chemin à parcourir

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Alors, est-ce qu’on a trouvé le remède miracle ? Pas encore, il faut rester prudent. La plupart de ces travaux ont été réalisés en laboratoire. La prochaine étape, comme le dit le Dr Li, sera de vérifier si on peut « ajuster temporairement ces cellules immunitaires en toute sécurité chez l’homme ». L’objectif serait d’améliorer l’équilibre immunitaire pour contribuer, un jour, à une véritable stratégie de guérison.

Ce qui est certain, c’est que cette découverte est un grand pas en avant. Elle nous donne une nouvelle cible à viser et beaucoup d’espoir pour le développement de futurs traitements. Une belle preuve que la recherche ne baisse jamais les bras.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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