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Le retour discret de la cinquième maladie : ce virus de l’hiver est bénin, sauf pour les femmes enceintes
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le signal rouge d’une maladie infantile courante

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Chaque hiver, un virus particulièrement discret réapparaît dans les collectivités, des crèches aux écoles maternelles. Caractérisé par une fièvre modérée et des rougeurs vives sur le visage, c’est la fameuse «cinquième maladie», souvent banalisée mais impressionnante.

Si l’infection est bénigne pour la grande majorité des enfants, elle est néanmoins un motif de vigilance accrue pour les professionnels de santé. Derrière ce symptôme en apparence anodin se cache en effet un risque non négligeable, notamment pour les femmes enceintes.

La maladie des «joues giflées»

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La cinquième maladie, dont le nom médical est mégalérythème épidémique, est l’une des grandes infections virales de l’enfance qui provoquent des éruptions cutanées, aux côtés par exemple de la rougeole ou de la varicelle. Ce qui la distingue, c’est son surnom évocateur de «maladie des joues giflées».

Ce nom vient de l’apparition soudaine et très localisée de plaques rouges sur le visage de l’enfant, lui donnant l’air d’avoir passé trop de temps dans le froid ou d’avoir été rudement frotté. C’est un signe extrêmement caractéristique, bien que l’éruption puisse ensuite s’étendre au reste du corps.

Des symptômes alarmants, mais une infection généralement bénigne

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L’infection débute souvent de manière très classique, simulant un léger état grippal : un peu de fièvre, une toux sèche ou un nez qui coule. Les parents ne s’inquiètent généralement pas avant que la fameuse éruption cutanée ne survienne.

Pourtant, malgré l’aspect parfois spectaculaire des rougeurs, l’infirmière puéricultrice Virginie Jeanmet se veut rassurante : pour la population générale, c’est bénin. Un enfant qui continue de s’alimenter, de boire et d’interagir normalement n’a en principe pas besoin de soins urgents. Du paracétamol suffit généralement à soulager la gêne ou la fièvre.

Attention, si l’état général de l’enfant se dégrade ou si les symptômes persistent au-delà de trois jours, une consultation s’impose pour écarter toute autre complication.

Le risque critique pour les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées

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C’est un point de vigilance essentiel que soulignent les autorités sanitaires : le parvovirus B19, responsable de la 5e maladie, peut avoir des conséquences graves dans certains cas spécifiques. Il menace particulièrement les personnes dont le système immunitaire est affaibli, mais surtout les femmes enceintes.

Contracté durant le premier ou le deuxième trimestre de grossesse, le virus peut potentiellement affecter le développement du fœtus. Par conséquent, il est fortement recommandé à toute future mère ayant été en contact avec un cas avéré de consulter rapidement un professionnel de santé. Une surveillance spécifique sera alors mise en place pour évaluer et maîtriser le risque.

Le piège de la contagion avant l’apparition des plaques

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Comme la plupart des maladies hivernales, la 5e maladie se propage via les gouttelettes respiratoires et circule intensément dans les lieux de vie collective. L’aération régulière des locaux et le lavage scrupuleux des mains restent les gestes barrières les plus efficaces.

Ce qui rend ce virus particulièrement difficile à maîtriser, c’est sa fenêtre de contagiosité. L’enfant est souvent le plus infectieux durant la phase initiale, celle qui ressemble à un simple rhume. C’est la mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, en revanche, c’est que lorsque les joues deviennent rouge vif, signe caractéristique qui alerte les parents, l’enfant n’est généralement plus contagieux. Le mal est souvent déjà fait dans la crèche.

Savoir repérer pour mieux gérer

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La cinquième maladie est une infection extrêmement courante, mais elle reste paradoxalement peu connue ou sous-estimée des familles. Face à son retour saisonnier, l’information est l’outil le plus précieux pour éviter l’inquiétude inutile tout en s’assurant que les personnes à risque — en particulier les futures mamans — bénéficient de l’attention médicale nécessaire.

En définitive, la prise en charge est simple pour l’enfant, mais la vigilance autour des contacts reste de mise, rappelant que même les virus infantiles les plus bénins exigent une certaine prudence collective.

Selon la source : passeportsante.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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