Votre cerveau refuse de s’éteindre la nuit ? Une étude australienne révèle enfin pourquoi
Auteur: Mathieu Gagnon
Ce sentiment familier de ne pas pouvoir déconnecter

Une nouvelle étude de l’Université d’Australie du Sud apporte un éclairage fascinant sur les raisons pour lesquelles certaines personnes, surtout les seniors, luttent pour s’endormir. Il semblerait que tout soit lié à notre horloge biologique interne, ce fameux rythme de 24 heures qui gouverne notre corps… et notre esprit.
Le mystère de l’esprit qui pédale dans le vide

Alors, que se passe-t-il vraiment dans notre tête ? Les scientifiques se sont demandés si cette incapacité à calmer son esprit la nuit ne serait pas le reflet d’un dérèglement de notre horloge interne, le rythme circadien.
Une expérience unique en son genre

Les participants sont restés au lit, dans une pièce très faiblement éclairée, avec des repas et des activités strictement contrôlés. L’idée était d’éliminer toute influence extérieure (comme la lumière du jour ou les horaires de repas) pour isoler et observer le rythme naturel du cerveau. Chaque heure, ils devaient décrire leurs pensées : leur nature, leur intensité, s’ils arrivaient à les contrôler. Un protocole rigoureux pour voir le cerveau à nu, si l’on peut dire.
Des cerveaux qui ne sont pas sur la même longueur d’onde

Le professeur Kurt Lushington, qui a dirigé l’étude, l’explique simplement : « Contrairement aux bons dormeurs, dont l’état cognitif passait logiquement de la résolution de problèmes en journée à un désengagement la nuit, les insomniaques n’arrivaient pas à ralentir aussi franchement. » Leurs pensées restaient bloquées en mode « jour », même au milieu de la nuit. Pire encore, leur pic d’activité cérébrale était retardé d’environ six heures et demie. C’est un peu comme si leur horloge interne les encourageait à rester alertes et à réfléchir activement bien après l’heure du coucher.
Quand le cerveau refuse de ‘mettre la clé sous la porte’

L’étude montre que chez les insomniaques, ce désengagement est bien plus faible et arrive beaucoup plus tard. Probablement à cause de ce décalage de leur rythme circadien. En gros, le cerveau ne reçoit pas le signal clair qu’il est temps de se mettre en veille. Il continue de fonctionner comme en plein après-midi, alors qu’il devrait se préparer au repos.
Vers de nouvelles solutions pour retrouver le sommeil

Le professeur Jill Dorrian, co-auteure de l’étude, suggère des interventions qui pourraient renforcer nos rythmes naturels. Par exemple, une exposition à la lumière à des moments précis de la journée, ou la mise en place de routines quotidiennes très structurées pour aider le cerveau à retrouver ses repères jour/nuit. La méditation de pleine conscience pourrait aussi être un outil précieux pour apprendre à apaiser l’esprit le soir venu.
Bref, cette recherche nous rappelle que pour bien dormir, il faut que tout notre être soit synchronisé. C’est une approche plus globale et, qui sait, peut-être la solution pour des millions de personnes qui cherchent désespérément à trouver le sommeil.
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