Trump prend une décision radicale après la fusillade visant la Garde Nationale à Washington

Une journée qui aurait dû être ordinaire à Washington a basculé dans l’angoisse. Mercredi 26 novembre, près de la Maison Blanche, deux membres de la Garde Nationale ont été la cible de tirs, plongeant immédiatement le cœur de la capitale américaine dans un état de confinement. Une attaque qui a provoqué une réaction quasi instantanée et, disons-le, très ferme de la part de Donald Trump. On sent que les choses ne vont pas en rester là.

Les faits sont graves. Deux membres de la Garde Nationale de Virginie-Occidentale, déployés à Washington D.C., ont été blessés par balle. Selon la maire de la ville, Muriel Bowser, il s’agirait d’une « fusillade ciblée ». Ce n’était donc pas un hasard. Les deux gardes ont été transportés d’urgence à l’hôpital et leur état est jugé critique. On ne peut qu’espérer qu’ils s’en sortent.

Donald Trump n’a pas tardé à réagir, et comme à son habitude, il n’a pas mâché ses mots. Sur son réseau social, Truth Social, il a qualifié le tireur d’« animal » et a promis qu’il paierait un « prix très élevé ». Il a ensuite exprimé son soutien total : « Dieu bénisse notre Grande Garde Nationale, et toutes nos forces militaires et policières. […] Je suis avec vous ! ». C’est une déclaration qui se veut rassurante pour ses troupes, mais aussi menaçante pour quiconque s’en prendrait à elles.

La réponse ne s’est pas fait attendre. L’administration Trump a ordonné le déploiement de 500 membres supplémentaires de la Garde Nationale à Washington, sur demande directe du président, a confirmé le secrétaire à la Défense Pete Hegseth. Pendant ce temps, l’enquête avançait. Le suspect a été identifié : il s’agit de Rahmanullah Lakanwal, un ressortissant afghan de 29 ans, qui serait aux États-Unis depuis 2021. Lui aussi a été blessé par balle lors de l’incident et se trouve à l’hôpital. La piste d’un acte terroriste est sérieusement envisagée par les enquêteurs.

C’est sans doute la décision la plus spectaculaire. Suite à l’identification du tireur, les services de citoyenneté et d’immigration américains (USCIS) ont annoncé une mesure radicale. Dans un message sur Twitter, l’agence a déclaré : « Avec effet immédiat, le traitement de toutes les demandes d’immigration relatives aux ressortissants afghans est arrêté indéfiniment en attendant un examen plus approfondi des protocoles de sécurité et de vérification. » C’est une décision brutale, qui lie directement l’attaque à la politique d’immigration.

Pour Donald Trump, cet événement tragique confirme ses craintes. Il a affirmé que les politiques migratoires laxistes représentent « la plus grande menace pour la sécurité nationale de notre pays ». Il n’y est pas allé de main morte, qualifiant l’Afghanistan de « trou à rats sur terre ». L’administration avait déjà prévu de réexaminer les dossiers de toutes les personnes entrées depuis ce pays sous la présidence de Joe Biden, mais cet incident va sans aucun doute accélérer les choses. Pour Trump, la conclusion est claire : la survie de la nation passe avant tout par un contrôle strict des frontières. Le message est passé.