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L’origine de nos chats de salon enfin révélée : une surprise de taille !
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une histoire de chats bien plus récente qu’on ne le croyait

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On les adore, ils règnent sur internet, mais d’où viennent vraiment nos chats domestiques ? Eh bien, une nouvelle étude vient de bousculer tout ce que l’on pensait savoir. Figurez-vous que tous les chats de salon, où qu’ils soient dans le monde, descendent de chats sauvages d’Afrique du Nord qui vivaient il y a environ 2 000 ans. C’est à partir de ces félins que les tout premiers chats domestiques ont vu le jour. Et leur charme a si bien opéré que, tenez-vous bien, en quelques décennies à peine, ils avaient conquis tout l’Empire romain.

La vieille théorie qui tombe à l’eau

credit : lanature.ca (image IA)
Pendant longtemps, tout le monde pensait que la domestication du chat remontait à l’époque néolithique, au Proche-Orient. On s’appuyait notamment sur une découverte assez touchante : une tombe de 7 500 ans à Chypre, où un humain avait été enterré aux côtés d’un chat. D’autres indices, comme l’ADN de félins vieux de 6 000 ans en Turquie, laissaient penser que les premiers chats domestiques avaient suivi les agriculteurs jusqu’en Europe. Ça semblait logique, non ? Mais la science, parfois, aime bien jouer les trouble-fête.

Le casse-tête des squelettes

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Le principal problème, c’est que les squelettes de chats domestiques sont quasiment identiques à ceux des chats sauvages. Impossible de les différencier à l’œil nu. Étaient-ils de la même lignée que nos matous actuels ? Mystère et boule de gomme. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs ont dû se tourner vers la génétique. Ils ont analysé les génomes de 70 chats anciens et de 17 chats sauvages. C’est là que la surprise a été totale.

Marco de Martino, l’un des auteurs de l’étude, l’a avoué lui-même : « J’étais persuadé que j’allais analyser les plus anciens génomes domestiques, mais je me trompais complètement ». Une sacrée remise en question !

Ce que les gènes nous ont vraiment appris

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En regardant l’ADN de ces fameux chats turcs du néolithique, les chercheurs ont réalisé qu’il ne s’agissait pas de chats domestiques. Pas du tout. C’étaient en fait des chats sauvages européens, une espèce totalement différente. En réalité, tous les spécimens de plus de 2 000 ans se sont avérés être des chats sauvages européens. La domestication n’a donc pas eu lieu au Proche-Orient à cette époque-là.

Claudio Ottoni, un autre auteur, précise : « Les preuves archéologiques suggèrent que la première rencontre entre les chats et les humains a eu lieu au Levant, et nous ne remettons pas en question cette relation au néolithique. » Il y avait bien une sorte de cohabitation, mais cela n’a pas mené à la domestication telle qu’on la connaît.

Le véritable berceau de nos compagnons à quatre pattes

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Alors, quand a-t-on commencé à voir des génomes qui ne sont pas ceux de chats sauvages européens ? Il a fallu attendre plusieurs millénaires. Les premiers vrais chats domestiques que les scientifiques ont pu identifier sont bien plus récents. Contrairement aux spécimens néolithiques, ces premiers animaux de compagnie descendaient directement des chats sauvages d’Afrique du Nord. Et c’est cette même lignée qui peuple aujourd’hui nos foyers (et nos écrans).

Le plus ancien membre de cette race domestiquée avait environ 2 200 ans. C’est fou de se dire que tout a commencé il y a si peu de temps, finalement.

Une propagation fulgurante et une histoire réécrite

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Le plus étonnant dans tout ça, c’est la vitesse à laquelle ces nouveaux amis se sont répandus. Dès le premier siècle avant notre ère, on les trouvait déjà aux frontières est et nord de l’Empire romain, et même jusqu’aux îles Britanniques. « Ils se sont répandus très rapidement, et en quelques décennies, on les trouvait partout à l’intérieur des frontières de l’Empire romain », explique de Martino. C’est presque aussi rapide qu’une vidéo virale de chaton aujourd’hui !

Finalement, cette découverte décale l’introduction des chats domestiques de huit ou neuf mille ans à seulement 2 000 ans. Comme le dit si bien le chercheur : « C’est une différence énorme. C’est une histoire totalement différente. » Et c’est fascinant de penser que cette longue amitié entre l’homme et le chat est, à l’échelle de l’histoire, une relation finalement assez récente.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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