Une bonne nouvelle pour les éléphants de forêt, mais la prudence reste de mise
Auteur: Mathieu Gagnon
Une lueur d’espoir dans la forêt

Vous savez, parfois, on entend des nouvelles qui redonnent un peu le sourire. C’en est une. Il semblerait qu’il y ait plus d’éléphants de forêt africains que ce que nous pensions. Des milliers de plus, même ! C’est une découverte formidable, surtout quand on sait à quel point ces géants discrets sont menacés.
Mais attention, il ne faut pas crier victoire trop vite. Leur situation reste très, très fragile. C’est un peu comme une bonne nouvelle en demi-teinte, mais qui nous montre que les efforts pour les protéger ne sont peut-être pas vains.
De nouveaux chiffres qui changent la donne

Alors, combien sont-ils exactement ? Eh bien, les dernières estimations parlent de 135 690 éléphants de forêt. C’est tout de même 16 % de plus que ce qu’on croyait en 2016. C’est énorme ! Et ce n’est pas tout : les scientifiques pensent qu’il pourrait y en avoir entre 7 700 et 11 000 de plus, d’après des travaux un peu moins certains.
Si on additionne tout ça, on pourrait approcher les 145 050 individus. Franchement, c’est une bouffée d’air frais. On commençait à désespérer pour eux.
Pourquoi sont-ils toujours en grand danger ?
Malgré ces chiffres encourageants, l’éléphant de forêt africain est toujours classé comme une espèce en danger critique d’extinction. C’est la catégorie la plus grave avant la disparition totale à l’état sauvage. Pourquoi ? Parce que les menaces, elles, n’ont pas disparu.
Le braconnage pour leur ivoire continue de faire des ravages. Et puis, il y a la destruction de leur habitat, la forêt qui recule petit à petit. En plus, ces éléphants ont un rythme de vie très lent. Ils vivent en petits groupes familiaux, les femelles mettent beaucoup de temps à pouvoir avoir des petits, et le temps entre deux générations est très long. Du coup, quand la population baisse, c’est incroyablement difficile pour elle de remonter la pente. Ce ne sont pas des lapins, c’est certain.
Comment les scientifiques ont-ils réussi à mieux les compter ?

Compter des éléphants qui vivent cachés dans des forêts immenses et denses, ce n’est pas une mince affaire. On ne peut pas juste les survoler en avion comme leurs cousins de la savane. Alors, les chercheurs ont utilisé des techniques bien plus astucieuses.
Ils ont mis au point une méthode basée sur l’ADN. Concrètement, ils analysent les crottes d’éléphants qu’ils trouvent sur le terrain. Chaque crotte contient l’empreinte génétique unique de l’animal. En identifiant ces « cartes d’identité » ADN, ils peuvent savoir combien d’individus différents vivent dans une zone donnée, sans même avoir à les voir. C’est brillant, non ? Grâce à cela, 94 % des chiffres du nouveau rapport sont considérés comme très fiables, alors qu’en 2016, ce n’était le cas que pour 53 % des estimations. La science fait des progrès formidables.
L’avis des experts et le rôle crucial de l’éléphant

Les spécialistes sont unanimes : ces nouvelles données sont précieuses. Le Dr Grethel Aguilar, de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), explique que ce rapport nous donne l’image la plus précise jamais obtenue. Elle rappelle aussi que ces éléphants sont de véritables « jardiniers de la forêt ».
En se nourrissant de fruits et en se déplaçant, ils dispersent les graines sur de longues distances, ce qui est essentiel pour la santé et la régénération de la forêt. Sans eux, tout l’écosystème serait en péril. Ces informations vont permettre de mieux cibler les actions de protection là où il y en a le plus besoin, pour donner à l’espèce une vraie chance de s’en sortir.
Où vivent ces géants discrets ?

L’éléphant de forêt africain est présent dans 22 pays, mais la grande majorité de sa population se concentre dans quelques endroits. Le Gabon est leur principal refuge, abritant entre 66 et 69 % de tous les éléphants de forêt du monde. C’est énorme ! Juste après, on trouve la République du Congo, avec 17 à 19 % de la population.
Le reste est dispersé en plus petits groupes dans d’autres pays d’Afrique centrale, et quelques-uns survivent encore en Afrique de l’Ouest, de l’Est et australe. Cela montre à quel point la protection de ces deux pays, le Gabon et le Congo, est absolument vitale pour leur avenir.
Un espoir à entretenir

Pour résumer, cette nouvelle estimation est une vraie bonne nouvelle. Elle montre que les efforts de conservation portent leurs fruits et que, malgré tout, ces magnifiques animaux résistent. Mais elle nous rappelle aussi que le chemin est encore long. Ils restent terriblement menacés.
Ce n’est pas le moment de baisser les bras, bien au contraire. C’est une invitation à redoubler d’efforts pour lutter contre le braconnage et protéger leurs forêts. L’avenir de ces gardiens de la biodiversité dépend entièrement de notre capacité à continuer de les protéger. C’est un combat qui en vaut la peine.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.