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L’histoire de la conquête du monde par les chats devient encore plus étrange
Crédit: lanature.ca / IA

Le mystère de nos amis les chats

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Si vous avez déjà partagé votre vie avec un chat, vous savez à quel point ils peuvent être mystérieux. Eh bien, des scientifiques viennent peut-être de percer un de leurs plus grands secrets, une énigme qui nous turlupine depuis longtemps : à quand remonte vraiment le début de leur amitié avec les humains ?

Une grande équipe de chercheurs a examiné l’ADN de chats très anciens, retrouvés près d’anciens sites humains. Et leurs découvertes sont assez surprenantes. Les plus vieux spécimens, par exemple, ne sont pas directement les ancêtres de nos matous de salon. En fait, la lignée de nos chats domestiques ne serait arrivée en Europe qu’il y a environ 2 000 ans. C’est bien plus récent que ce qu’on imaginait ! Cette nouvelle étude bouscule les théories établies et, comme souvent en science, soulève de nouvelles questions passionnantes.

Ce que l’on pensait savoir sur l’origine des chats

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Jusqu’à présent, il y avait principalement deux grandes idées qui s’affrontaient. La première disait que tout a commencé il y a environ 10 000 ans au Proche-Orient. Des agriculteurs auraient ensuite emmené ces premiers chats domestiqués avec eux en Europe, il y a 6 000 ans. La preuve ? On a retrouvé des os de chat enterrés à côté d’un humain sur l’île de Chypre, ce qui suggère un lien spécial.

L’autre hypothèse, plus classique, plaçait le début de cette histoire dans l’Égypte ancienne, il y a 4 000 ans. On sait tous à quel point les Égyptiens vénéraient les chats, les considérant presque comme des divinités. C’est une image qu’on a tous en tête. Mais la nouvelle étude vient un peu chambouler tout ça.

Pourquoi les chats ne sont pas comme les chiens

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Il faut bien comprendre une chose : la domestication du chat n’a pas grand-chose à voir avec celle du chien. Les chiens ont été domestiqués bien plus tôt, probablement il y a 20 000 ans, et les humains les ont très vite élevés pour des tâches précises : la chasse, la garde… C’est pour cela qu’il existe tant de races différentes, qui ne ressemblent plus beaucoup au loup.

Pour les chats, c’est différent. Ils se sont en quelque sorte invités. Ils se sont approchés de nos villages car il y avait des souris et des rats, attirés par nos réserves de grains. C’était un arrangement gagnant-gagnant. Ils nous débarrassaient des nuisibles, et en échange, ils trouvaient à manger facilement. On dit souvent qu’ils se sont « auto-domestiqués », ou qu’ils sont encore « semi-domestiqués ». C’est ce qui explique pourquoi votre chat de salon ressemble encore beaucoup à son ancêtre, le chat sauvage d’Afrique.

Les nouvelles découvertes grâce à l’ADN ancien

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Pour y voir plus clair, les chercheurs ont utilisé des techniques de pointe pour analyser l’ADN de 70 chats anciens, retrouvés un peu partout en Europe, en Afrique du Nord et en Turquie actuelle. Et les résultats sont sans appel.

Premièrement, les chats d’aujourd’hui sont génétiquement plus proches des chats sauvages d’Afrique du Nord (Felis lybica) que de ceux du Proche-Orient. Deuxièmement, et c’est le plus étonnant, les premiers chats domestiques ne sont arrivés en Europe qu’il y a environ 2 000 ans. Bien plus tard que les 6 000 ans qu’on imaginait. Les restes de chats plus anciens trouvés sur notre continent appartenaient en fait à une autre espèce, le chat sauvage européen (Felis silvestris). Ces deux espèces se sont peut-être croisées, mais bien avant l’arrivée de nos compagnons domestiques.

L’énigme des chats de Sardaigne enfin résolue

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Cette étude a aussi permis de résoudre un petit mystère local : celui des chats de l’île de Sardaigne. On a longtemps cru que les chats sauvages qu’on y trouve aujourd’hui étaient des descendants de chats domestiques retournés à l’état sauvage. Un peu comme des chats errants qui auraient repris leurs vieilles habitudes.

Mais l’ADN a montré que ce n’est pas le cas. Les chats sardes, anciens comme modernes, sont en réalité plus proches des chats sauvages d’Afrique du Nord. Cela suggère que les humains ont amené sur l’île une population distincte de chats sauvages il y a environ 2 200 ans, indépendamment de l’arrivée des chats domestiques en Europe. Une autre branche de l’histoire, en somme.

Conclusion : L’enquête continue

Alors, que retenir de tout ça ? Eh bien, que l’histoire de nos félins préférés est plus compliquée et plus récente qu’on ne le croyait. Cette étude génétique est très solide, mais elle ne répond pas encore à toutes les questions. Par exemple, certains archéologues ont trouvé des objets représentant des chats en Europe datant de 3 000 ans. Comment concilier cela avec une arrivée génétique à 2 000 ans ?

Le plus grand mystère reste de savoir quand et comment exactement la domestication a commencé en Afrique du Nord. Malheureusement, il est très difficile de récupérer de l’ADN en bon état sur les momies de chats égyptiens. Mais les chercheurs ne baissent pas les bras. Le projet, nommé « Project Felix », continue. Une chose est sûre, l’histoire de la relation entre les humains et les chats est loin d’être terminée. Et peu importe comment tout a commencé, c’est une compagnie que nous ne sommes pas près d’abandonner.

Selon la source : gizmodo.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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